Noriendell
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Derniers sujets
» Décision
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyDim 4 Jan - 16:53 par Eden Campbell

» Morrigan Adamson [en cours]
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMer 31 Déc - 1:20 par Invité

» La chronologie
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 16 Déc - 20:00 par Le Veilleur

» Douce nuit, terrible nuit ... [Pv Eden]/ SUJET SENSIBLE (-18 ans!)
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyDim 14 Déc - 10:25 par Lannistair l. erom

» Les différents métiers
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 11 Déc - 21:38 par Le Veilleur

» Je n’ai pas été conçue pour aimer mais pour protéger la vie.
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMer 3 Déc - 7:42 par Lannistair l. erom

» Noriendell et ses religions
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptySam 29 Nov - 11:08 par Le Veilleur

» Signature du règlement
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 27 Nov - 21:43 par Invité

» Idées, suggestions? On vous écoute ^^
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 18 Nov - 17:23 par Invité

Ceux qui commencent le plus de sujets
Le Veilleur
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_lcap[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Voting_bar[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_rcap 
Eden Campbell
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_lcap[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Voting_bar[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_rcap 
Lannistair l. erom
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_lcap[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Voting_bar[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_rcap 
Elena Jones
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_lcap[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Voting_bar[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_rcap 
Norien Erom
[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_lcap[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Voting_bar[-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Vote_rcap 
Petites annonces

    Pas d'annonces disponibles.


    Le Deal du moment : -55%
    Coffret d’outils – STANLEY – ...
    Voir le deal
    21.99 €

    Partagez
     

     [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
    AuteurMessage
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 9 Oct - 16:54

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    





    Il était fréquent que je dorme au Castel Paliontis mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Le soleil commençait à se coucher et je n'avais pas bougé de la journée. Ma chambre était spacieuse et la décoration colorée. Des rideaux recouvraient les murs afin de garder la chaleur. Un lit immense à baldaquin, des meubles, un grand fauteuil et une cheminée en guise de décorations. J'étais assis prêt de cette cheminée et je contemplais des chefs d'œuvres morbides où des hommes chassaient ce que l'on pensait être des animaux mais ces derniers avaient des têtes de femmes. J'étais de mauvaise humeur, fatigué et lasse. En fait, je crois que je m'ennuyais. Le Roi ne m'avait pas donné de mission depuis quelques semaines et je n'avais qu'une envie, me faire la main sur quelques Mélianas ou bien même régler un conflit en Hérimor, prendre un couard ou abuser sous le regard de ce dernier de ce qu'il appelait sa femme, sa possession. Juste de quoi m'amuser et m'occuper.

    Quelqu'un frappa à ma porte puis entra après quelques secondes d'attente. Une esclave entra, m'apportant une bouteille de vin rouge et un verre. C'était une boisson saine et meilleure que l'eau qui n'était pas pure. Je la regardais le poser sur un guéridon à côté de moi. Elle gardais les yeux rivés sur le sol. Son visage était  boursoufflée par les coups. Ce n'était pas le roi ça j'en étais sûre. Ses techniques étaient rustres mais il se gardait de les blesser au visage. Ce devait être un autre chevalier ou un noble. Je la remerciais d'un hochement de tête et une courbette plus tard, elle était hors de ma chambre.

    Je remplis mon verre et appréciai sa couleur à la lumière du feu. Deux verres plus tard, je décidai d'aller me dégourdir les jambes en me promenant dans le château. Je portais une chemise blanche ample, un veston marron avec des dorures ainsi un pantalon noir en cuir et une paire de botte noire aussi. Je ne m'étais pas rasé depuis quelques jours mais je n'étais pas d'humeur à ne le faire. J'entendais des murmures provenant d'un angle. Deux gardes discutaient entre eux à propos d'une nouvelle arrivante. A ma vue, ils se mirent au garde à vous.


    Qui est arrivée? leur lançai-je simplement.

    Une Méliana capturée il y a quelques jours. Le roi l'a déjà vu.

    Encore. Où est-elle?

    Je faisais référence à cette jeune Méliana qui n'avait pas encore la vingtaine et qui intéressait au plus haut point le roi. Ce n'était pas son genre pourtant.

    Dans la première cellule sur la gauche.

    Je hochai de la tête et décidai d'aller lui rendre visite et de l'accueillir comme il se doit. Je passais une pièce et récupéra une couverture. Mon premier cadeau de bienvenue. Je descendais les marches pour rejoindre le cachot. Des lampes à huile accrochées aux murs me permettait de savoir où j'allais. Un garde me salua et après un bref échange m'ouvrit la porte de la nouvelle prisonnière.

    Il faisait froid, l'absence de fenêtre empêcher toute chaleur d'entrer et de réchauffer ces femmes terrorisés rien qu'à l'approche d'un homme. Torturées, blessées, elles étaient totalement soumises à notre volonté. J'aimais les briser psychologiquement plus que physiquement. Je n'arrivais pas à prendre du plaisir, ou alors très peu, lorsque je les battais.  J'entrais avec une lampe à huile dans la pièce et pouvais la voir. Terrorisée, certainement fatiguée et peut-être même affamée. J'attendais d'entendre le loquet de la porte se fermer. Ils purent entendre les cris d'une femme qui demandaient de la pitié. Nous n'en avions pas...


    Bonsoir.

    Ma voix n'était qu'un murmure et je donnais à mon visage toute la bienveillance possible. J'accrochais la lampe sur le mur à un emplacement qui lui était réservée.

    Les prochaines nuits vont être plus rudes, je t'apporte une couverture.

    Je m'approchais d'elle lentement comme pour un animal apeuré puis je déposais à ses pieds la couverture. Je m'abaissais pour mieux l'observer.

    Comment t'appelles-tu?



    Dernière édition par William Reagan le Mer 15 Oct - 21:02, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyLun 13 Oct - 18:09

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    Ces mêmes journées froides. Toujours. J'ignorais combien de nuits étaient passées depuis mon arrivée. Deux, trois, sept ? La notion du temps se perdait facilement lorsqu'on était coupé de la lumière du jour trop longtemps. La seule lumière qui m'était admise était l'aura de quelques bougies qui passaient de temps à autres près de la porte de mon tourment. Mes doigts vagabondent sur les pierres irrégulières qui m'entourent. Délicatement, ils s'avancent puis reviennent. Aïe, laissai-je entendre en murmure alors que je venais de me couper sur l'une des pierres. Une petite coupure dont je tente de percevoir l'hémoglobine. Contemplant ma blessure de guerre, je me laisse emporter par des songes. Assise sur la paillasse, je tente de faire s'écouler le temps plus rapidement. Mais rien n'y fait. J'ai le sentiment que le temps c'est comme arrêté depuis que j'ai été faite prisonnière.

    Ce sentiment quelque peu dérouté fut troublé par l'ouverture de la porte. En un sursaut légèrement perceptible, je détache mon attention de mon doigt et repose mes jambes sur ce qui me servait de lit, collant mon dos aux pierres froides comme pour assurer une once de sécurité. Avoir quelque chose contre soi, aussi idiot qu'un mur contre lequel s'adosser, avait un effet rassurant. Ce n'était qu'une pure perception psychologique mais cela avait son effet sur moi. Bonsoir. Sa voix perça le silence. Je ne discernais pas très bien les détails de son visage, seuls des contours dans l'ombre de la lumière qu'il pose sur un support contre le mur. Plissant les yeux, je commençais à voir son visage plus précisément. Les prochaines nuits vont être plus rudes, je t'apporte une couverture, dit-il en s'approchant. Ce visage me paraît familier. Je reste méfiante, fouillant dans ma mémoire. Il dépose la couverture et il se baisse pour être à ma hauteur. Sans ménagement, je le dévisage. Comment t'appelles-tu ? Mais je ne prête pas plus attention à ces mots que je n'en porte à ses gestes. Je le reconnais, je crois... je n'en suis pas sûre, néanmoins cela me coupe le souffle. Durant quelques longues secondes, je reste muette, avant de lui répondre. Leean, articulai-je d'une voix faible et brisée.

    Cela traduisait ma solitude, une solitude qui cachait ce souvenir douloureux qui me transperçait le cœur comme une flèche enflammée. Sa voix ne me disait rien, mais je ne saurais oublier le visage de celui qui a tué mon frère et mon père. Une envie de lui sauter au cou et de sentir sa vie s'échapper de son corps, mais aussi la sagesse de ne pas bouger : cela ne valait pas le coup. Le tuer pour venger les miens, cependant mes chances de venir à bout d'un Paliontos étaient aussi nombreuses que celles de pouvoir sortir d'ici vivante. Je gardais mon sang froid autant que mon silence, fuyant son regard du plus que je pouvais afin de ne pas perdre mon calme. Je n'étais pas en état de lutter, pas en état de grand chose d'ailleurs. Je n'avais pas mangé depuis mon arrivée, on m'avait donné de l'eau, et c'était déjà bien, je pense.


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:53, édité 2 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 14 Oct - 15:45

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    





    La pièce était froide et la jeune femme était recroquevillée contre le mur, certainement terrorisée par ma venue. Elle savait parfaitement bien ce qui allait se passait pour elle car elle avait déjà subi les violences des hommes. Je la regardai à la lumière de la chandelle. Son visage était délicat, ses yeux, qui me semblaient vert, trahissait sa peur. Pourtant son regard semblait chercher quelque chose. Est-ce que je la connaissais? Son visage ne me disait rien pourtant un doute m'envahit. Vu que je ne côtoyais que d'autres chevaliers et autres membres de la noblesse... ou alors est-ce qu'elle faisait parti des femmes dont j'avais abusé en Tanaïs? Ma mémoire me faisait défaut. J'approchais lentement ma main de son visage pour le toucher. Ma main était ferme et je l'obligeais à ce qu'elle tourne son visage afin de pouvoir la regarder sous tous les profils comme une poupée, dans un silence monacal. Je touchais ses cheveux puis poussa un soupir. Mes yeux se promenèrent dans la pièce.

    As-tu mangé ? demandai-je mais son regard me donna immédiatement la réponse.

    Je me levais sans crainte de me faire attaquer par cette femelle et allais tambouriner à la porte. Une lumière et un visage apparurent.


    Apporte lui de quoi manger et à boire. ordonnais-je d'un ton glacial.

    Mais...

    Si tu laisses crever les prisonniers fraîchement arrivées, je ne suis sûre que ça va Lui plaire.

    Fraichement arrivée... Elle avait la chance d'avoir une cellule pour elle mais bientôt elle serait obligée de la partager avec d'autres femmes qui seront aussi affamées qu'elle.  En attendant que le gardien revienne en quatrième vitesse des cuisines, je décidais de me présenter à mon tour.

    Je m'appelle William.

    Elle n'était pas bavarde et je n'attendais pas à ce que cela soit le cas. Disons qu'il m'était arrivé d'avoir affaire à des jeunes femmes revêches et rebelles. J'aimais bien ce genre de femme car elle me donnait plus de travail pour les briser. Leean ne semblait pas  être ce genre de femme. Un sourire sûr le visage, je cachais dans l'ombre ma déception. Allait-elle me surprendre? J'entendis la serrure de la porte s'ouvrir et le gardien me donna en main propre une assiette avec de la viande et des légumes bouillis ainsi qu'un pichet de vin. Je n'allais pas prendre le risque de la rendre encore plus malade avec de l'eau. Je lui déposais à côté de la couverture ce repas puis je m'asseyais sur le sol en face d'elle ne la lachant pas du regard, voulant connaître la moindre de ces pensées. Faisant un geste pour lui dire de se servir, j'enchainais d'une voix calme:  

    Nous ne sommes pas tous des monstres, Leean, bien que tu dois penser le contraire. Tu n'as pas l'air d'être une guerrière Méliana. Pourquoi es-tu là?  

    Si nous étions des monstres. Mais les femmes étaient pires quand elles s'y mettaient.

    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 14 Oct - 16:24

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    Être seul, c'est un sentiment inquiétant et rassurant à la fois. Personne pour nous atteindre, en bien comme en mal. Mais c'est aussi un vide qui se creuse, petit à petit et qui vous enferme dans un mutisme irrémédiable. Une anxiété qui se terre dans les méandres de votre âme jusqu'à en amputer l'essence de votre être. La solitude n'est une bonne chose qu'à une condition : que jamais plus on ne vous demande d'être vous-même. Que jamais plus personne ne vienne interférer dans ce que vous devenez. Enfermée dans ces murs infranchissables, je sentais ma vitalité s'envoler, prendre la fuite. Je n'étais pas du genre à fuir, je me battais tant qu'il y avait une raison de se battre. Mais ici, la seule raison était ma survie... Et les armes que je possédais pour la protéger se résumaient à ma force défaillante et mes mots emprisonnés. Cette capture m'avait rendue faible et c'est dans cette faiblesse que l'on venait briser ma solitude. Autant dire m'achever.

    L'homme s'approcha dans des gestes calmes et réfléchis. Mes yeux se fermèrent lorsqu'il toucha de ses doigts mon visage. Avec fermeté il dirigea ce dernier face à lui et j'ouvris mes yeux à nouveau, plantant mon regard dans le sien. Aucune détermination, aucune lueur d'espoir, aucune trace d'humidité non plus. Je n'allais pas gaspiller le peu d'eau que contenait mon corps pour sangloter à l'orée de ce qui m'attendait. La cruauté des hommes, je la connaissais, que ce soit dans les vices ou dans les pensées. Les actes étaient des mots vivants et ils traduisaient bien plus que la cruauté des hommes, ils traduisaient celle de la nature humaine. Je ne doutais pas du mauvais traitement des prisonniers à Tanaïs. Mais je ne cautionnais pas ces agissements, tout comme je ne cautionnais pas les traitements que l'on m'infligeait ici. As-tu mangé ? Une question aussi pertinente que rhétorique. Il le comprit de lui-même et alla frapper à la porte, demandant au gardien d'apporter de quoi me rassasier. Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas la démarche. Tentait-il de m'amadouer ? C'était complètement vain. Cela ne marcherait pas. Pas après ce que j'avais subis et ce qui allait m'arriver. Ses bonnes intentions n'étaient pas désintéresser, je ne pouvais cesser de penser cela.

    En attendant le retour du gardien, il prononça son nom : Je m'appelle William. Une voix neutre qui ne trahissait pas de mauvaises idées. Mais ce n'était en rien suffisant pour me rassurer. Son visage avait quelque chose de néfaste. Comme si le mal l'accompagnait. Continuant à le regarder me fixer, je n'ai de cesse de poser son visage sur celui qui hante mes cauchemars. Oh lui l'ignorait. Je ne serais plus de ce monde s'il m'avait vu à cette époque. Dans cette maison. Au milieu des corps de ceux que j'aimais. Malgré mes efforts pour garder une respiration discrète et calme, je sentais une douleur intarissable dans ma poitrine. Ce William réveillait les morts. Une fois le gardien revenu, il lui tendit le repas demandé. L'homme vint le poser près de moi et me fit signe de me servir, s'installant au sol en face de moi. Mes yeux se laissent attendrir par ces mets qui avaient - contre toute attente - l'air comestibles. Non sans hésitation, je tendis un bras pour me servir. J'étais affamée... résister à cette occasion serait pure folie. Nous ne sommes pas tous des monstres, Leean, bien que tu dois penser le contraire, déclara-t-il sans me lâcher des yeux. Sa voix fait tourner la nourriture en cendre dans ma bouche. Pas tous des monstres. Peut-être bien. Mais lui en était un, mon esprit n'avait plus que quelques infimes doutes sur son identité.

    Je le regarde sans bouger, sans dire mot. Tu n'as pas l'air d'être une guerrière Méliana. Pourquoi es-tu là ? Je n'ai pas l'étoffe d'une guerrière, ceci est indéniable. Vous n'avez pas l'air d'être un homme soucieux des autres, pourquoi faites-vous tout cela pour moi ? Mentir n'était pas une chose qui me rendait fière, j'éludais les questions par d'autres questions pour retarder l'échéance. Mais je n'allais pas me faire prier bien longtemps avant d'apporter des réponses allant sur le fil de mon histoire inventée. Une personne qui y croit me donnait quelques jours à vivre en plus. Quelques jours supplémentaire pour espérer un changement. Un sursit dans l'espoir que la reine Méliana puisse prendre des mesures et obtenir ma liberté ou au moins celle de d'autres filles emmenées. Toutes les prisonnières devaient reposer leurs espoirs sur son bon cœur. J'ignorais si elle en avait un, mais comme toutes les autres filles enfermées, c'était mon seul espoir. Le plus viable tout du moins. Je me remis à manger, bien que mon appétit était dévié par les souvenirs douloureux et sa présence qui donnait à l'atmosphère une ambiance nauséabonde.


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:53, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 14 Oct - 22:22

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    





    [Néfaste ... de suite! je suis beau, vous ne comprenez rien vous les femmes!  xD]

    La voilà qui essayait de comprendre mes agissements. son regard se posait sur moi, je le sentais comme un regard accusateur qui me trait de menteur. Moi, ne pas avoir l'air soucieux... Je devrais retravailler cela par la suite.  Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rire rauque mais bref.

    Je ne suis qu'un homme qui préfère connaître la personne en face d'elle au lieu de jeter mon dévolu sans même dire bonjour, répondis-je calmement d'une voix chaude en haussant les épaules.

    Est-ce que cela faisait de moi un monstre. Sans aucun doute, mais j'étais poli et bien éduqué à la différence des hommes qui allait abuser d'elle. Je pensais à Arcadius, enfin Vran, qui fonctionnait un peu comme moi dans ma façon d'approcher ses donzelles. Dire qu'on était pas insensible à leur charme serait mentir mais j'arrivais à un état encore plus élevé de jouissance quand j'avais réussi à les briser. Est-ce que j'étais bizarre? Quel question, bien sûr que non. J'ai grandi avec cette mentalité, alors oui pour moi c'était normal. A part le don de la vie, elles n'étaient bonnes à rien et encore le don de la vie, elles devaient arrêter de défendre ça, sans nous les hommes... pas de vie. Nous étions l'élément ultime et nécessaire pour la vie. [Mes chevilles vont bien] Jamais on ne m'avait réellement apporté de la tendresse, ma mère avait trop peur de me prendre dans ses bras et mon père me donnait des coups. J'utilisais cette tendresse pour arriver à mes fins. Est-ce qu'un jour, une femme arrivera à me faire ressentir ce besoin d'être aimé et d'aimer. Non pas pour l'instant, je me plaisais trop dans ce que je faisais.  Bref... je m'égare.

    Je la regardais mangée satisfait de la voir s'alimenter. Elle aura plus de force et tiendra plus longtemps. Je ne bougeais pas, je la regardais avec mon regard pétillant de malice. Ma main se posa sur ma barbe qui me démangeait.


    Et j'ai l'air de quoi pour toi,  Leean? demandai-je curieux de connaître sa réponse.

    Ma tête se pencha légèrement sur le côté. Je finis par prendre le pichet et bus une gorgée de vin en ne lâchant pas du regard la jeune femme désirable.

    Pourquoi les soldats auraient arrêté Leean. Elle n'avait en rien l'air d'une méliana. Si c'était une simple paysanne, pourquoi... espéraient-ils quelque chose de sa part? Elle était en forme et pouvait permettre aux troupes de Paliontos de forger des hommes. Ce devait être une erreur mais maintenant qu'elle était là, elle n'aurait plus le choix, Mélianas ou simple noriendellienne.


    Pourquoi es-tu là? réitérai-je calmement, voulant à tout pris connaitre son emprisonnement.  


    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMar 14 Oct - 23:16

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    Ne pas savoir était probablement la plus frustrante des positions. Ce n'était pas vraiment mon cas. J'étais incertaine de ce qu'ils allaient faire de moi, mais je savais pourquoi ils m'avaient enlevée. Pour eux, ou tout du moins pour certains, il était clair que j'étais une Méliana. Étrange, certes, mais pas impossible. Après tout j'avais les mains usées d'un travailleur, bien plus proche de celles d'une guerrières que de celles d'une fille issue de la noblesse. Mais il est vrai que dans mes yeux, on voyait tout sauf une jeune femme capable de tuer par simple ordonnance. Je n'étais pas cruelle, ni sadique, ni assoiffée de sang. J'étais ce qu'on pouvait appeler une personne normale. Il m'arrivait d'être énervée, dégoûtée ou repoussée, comme à cet instant. Il m'arrivait aussi d'être en colère et ressentir de la haine envers quelqu'un, comme à cet instant. Cachant mes sentiments noirs pour garder mon calme, je balayais mes souvenirs qui embrumaient mes yeux clairs.

    Le regarde de William devenait de plus en plus pesant. Et alors qu'il frottait sa barbe âgée de quelques jours, je finis par ne plus pouvoir ingurgiter le moindre aliment. Je n'ai jamais été habituée à manger de copieux repas mais ce n'était pas pour autant que j'étais rassasiée. C'est juste que cette aura malfaisante m'empêchait d'apprécier ce qui m'était donné. Surtout considérant la personne qui m'a offert cette pitance... Et j'ai l'air de quoi pour toi, Leean ? Finit-il par répondre à ma question en utilisant mon prénom. Étrangement, cela me fit une sueur froide dans le dos. Cette politesse transcendait avec l'horreur de ses actes. Ce meurtrier... Ce tueur... Quels autres perversités le traduisaient ? Je ne voulais même pas y penser. D'un Paliontos. Cela suffisait à rendre l'idée explicite. Les Paliontos étaient cruels, sans cœur ni respect, aucune estime pour les autres et un dédain intrinsèque pour les femmes qu'ils utilisaient comme de simples outils de procréation. A l'instant je me mis à prier intérieurement qu'ils décident de me tuer plutôt que de se servir de moi pour engendrer leurs monstres. Je crois même que s'ils arrivaient à ce choix je me donnerai moi-même la mort.

    La mort n'était pas la pire des sentences dans ce pays. L'asservissement total l'était bien plus : abus en tout genre, violence, cruauté, ils rendaient les femmes à l'état d'animaux vulgaires et sans aucune valeur. Qu'Adalya les foudroie sur place. Les hommes n'étaient pas partout comme ça, encore heureux. Mais ici, c'était une norme : être sans cœur envers le genre féminin. Pourquoi es-tu là ? Insista William. J'allais bien devoir répondre à cette maudite question à un moment ou un autre... Mauvais endroit au mauvais moment. Ça arrive, malheureusement pour moi, répondis-je calmement en le regardant. Mauvais endroit au mauvais moment. Sûrement la raison pour laquelle mon père et mon frère sont morts. On était sur leur chemin, ni plus ni moins. Ma capture était loin d'être pour une raison aussi bénigne. Sinon le roi ne m'aurait pas laissé ainsi pourrir dans ce cachot. Mais la vérité était difficile à démontrer et à vrai dire, je la redoutais plus qu'autre chose. Ne pas savoir était probablement la plus préférable des positions.


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:53, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMer 15 Oct - 15:25

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    





    Je m'attendais à une réponse plus, tranchante. Dire que j'étais un Palionto ne me satisfait pas. Un Palionto était le synonyme de barbare tout comme il était synonyme de Méliana. Je baissais mes yeux en direction du sol, déçu de sa réponse. Puis sa seconde réponse ne me donnait pas plus d'informations. Je comprenais enfin ce qu'elle faisait. Rester vague pour que je puisse poser d'autres questions. Elle devait prier pour que je le fasse afin de repousser l'inévitable. Seulement, elle ne pourra éviter l'inévitable. Ma voix était douce et grave comme si je tentais de la prévenir de ce qui allait se passer

    N'espère pas avoir l'aide de la Reine, elle ne viendra jamais te chercher. Tu n'es rien pour elle.

    Je lui attrapais fermement les poignets et l'obligeait à se relever. Au dessus d'elle se trouver une chaine où pendait deux bandes d'acier courbées qui la maintiendrait debout. Je pouvais sentir sa résistance mais elle n'était que futile. Une fois ses bras maintenus en l'air, hors de portée de ses ongles, je reculais un peu pour la voir dans toute sa splendeur. Non, ce n'était pas encore le cas. Pris d'un soupir, je passais une main dans ma barbe, l'esprit ailleurs, réfléchissant à ce que je voulais faire. Je n'avais pas envie de jouer au chat et à la souris ce soir. J'avais envie de me coucher tôt et quoi de mieux pour dormir que quelques coups de reins dans une damoiselle qui n'avait pas été sali par la moitié des Paliontos.

    Encore une fois au mauvais endroit et au mauvais moment.

    J'attrape son cou pour maintenir son visage, plongeant mon regard dans le sien puis je déposais sur ses lèvres un baiser ardent. Si elle tendait quoi que ce soit, elle finirait par être prise comme un animal. Mes mains se posèrent sur son corps, sa poitrine ferme et tremblante de peur. Je la pressais dans mes mains, sentant un peu plus sa réticence ce qui faisait monter en moi une profonde envie d'accélérer et de passer à l'étape supérieure. Mes mains continuaient à se promener dans un profond silence, seul ma respiration qui devenait peu à peu plus profonde au fur et à mesure qu'une tension s'intensifiait en moi. J'embrassais son cou, le mordillant presque avec tendresse. Je pouvais sentir son odeur qui malgré les jours passés enfermés dégageait une douce odeur que je n'arrivais pas à reconnaître.

    Je ne veux pas te faire mal, murmurai-je dans le creux de son cou tandis que mes mains commençaient à descendre vers l'inévitable.

    Et pourtant si, même si je ne le voulais pas, j'allais lui en faire. J'étais un Palionto et elle se refuserait à moi... pourtant cela serait moins douloureux si elle y réfléchissait un peu.
     





    Dernière édition par William Reagan le Mer 15 Oct - 21:21, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMer 15 Oct - 19:57

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    Mon jeu n'allait pas durer éternellement. Illusion me confortant dans l'idée que je suis repousser ou même éviter le courroux de cet homme. Indirectement cela mettait sa patience à l'épreuve. Au départ, il me sembla être calme, bien plus que moi en cet instant en tout cas : sa voix était posée et sûre mais fermement déterminée à obtenir satisfaction. N'espère pas avoir l'aide de la Reine, elle ne viendra jamais te chercher. Tu n'es rien pour elle. Je ne pus réprimer plus longtemps mon anxiété et mon souffle sembla dés que je le vis prendre les devant. Saisissant mes poignets, il prit le contrôle sur mon corps dans une étreinte oppressante qui se verrouilla sur des bracelets de fer. Quelques cris étouffés alors que je tentais de me débattre, crier à toute voix n'allait pas changer mon sort qui désormais été scellé par ces anneaux de métal et la volonté de fer de William. Ce meurtrier, ce monstre... j'étais à sa merci... Encore une fois au mauvais endroit et au mauvais moment, rétorqua l'homme en me considérant quelques secondes durant.

    En silence je le maudissais de tous les noms dégradants que je connaissais. Mon esprit devenait noir et colère alors qu'en apparence, je n'étais plus qu'un bout de viande accroché à un mur. Qu'il ose poser ses doigts répugnants sur moi, et alors je promets de tout faire pour le détruire, pièce par pièce, lui faire payer pour chaque jour de souffrance qui a découlé de ses crimes en Tanaïs. Lui faire payer pour toutes les souffrances qu'il m'infligera. De belles promesses que je me faisais alors qu'il s'emparait de mon visage, contrôlant mes gestes. J'étais piégée, ne pouvant lui échapper ni me révolter. Je fermai les yeux lorsque ses lèvres vinrent toucher les miennes. On dit que la haine et l'amour sont des sentiments si proche que la frontière les séparant est mince. Balivernes, ce contact ne faisait qu'éloigner tout bon sentiments qui m'étaient donnés de ressentir. Un vertige comme si on me lancer du haut d'une tour. Une chute vers l'inévitable crime qu'il s'apprêtait à commettre. Fermant mes yeux encore plus fort, je m'efforçai d'occulter tout ce qui pouvait se passer. Penser à autre chose. Ne plus être moi pendant cette effroyable épreuve. Mais c'était trop dur... A chacune de ses caresses dénuées de délicatesse, je le revoyais tuer mon frère et mon père... Je ne veux pas te faire mal, siffla-t-il tel un serpent prodiguant son venin. Une larme perla sur le coin de mes yeux et l'une d'elle se mit à rouler sur ma joue.

    Le mal était déjà fait en partie. Après la sentence psychologique la sentence physique. Ce n'était pas cette dernière que je redoutais le plus. Paradoxalement, j'étais capable d'endurer bien des souffrances. On aurait pu imaginer qu'une fille de campagne serviable et douce était aussi faible que gentille. Néanmoins le fait que ce soit lui me rendait plus sensible et plus vulnérable d'esprit. Comme tout le reste, ça ne jouait pas en ma faveur. Et doucement je sentais sa main glisser vers mes jambes que je serrais du plus fort que je pouvais. Ça ne vous apportera rien, finis-je par articuler d'une voix basse mais déterminée. Vous m'avez déjà tout pris, ceci ne changera rien, tentai-je en espérant que ce ne soit pas vain. Il ne pouvait se souvenir de moi, mais à l'inverse, je le pouvais. Peut-être qu'aiguiser sa curiosité tarira ses pulsions. En tout cas je l'espérais car s'il continuait, je ne serais pas seulement brisée, mais probablement asservie. S'il me retirait cette lueur qui me poussait à me battre et à rester lucide, ce serait comme me déclarer morte...


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:53, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyMer 15 Oct - 21:24

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    






    Une de mes mains glissait par une lenteur qui se voulait être lancinante pour mieux apprécier son refus. Ses jambes se ressaieraient du mieux que la petite Leean pouvait mais je n'en ferai rien. Elle était trop faible physiquement pour m'empêcher de parvenir à mes fins. Un sourire sadique apparut sur mes lèvres et mon regard brûlait d'une envie de l'entendre gémir... de douleur. Mais alors que j'avais relevé sa robe pour lui écarter les cuisses afin d'y introduire mes doigts en elle, sa voix m'arrêta directement. Son visage était à quelques centimètres de moi. Je pouvais sentir son souffle plein de haine à mon égard. Sa voix était presque un murmure mais cette dernière était déterminée. Curieux, mon sourire se changea en quelque chose de plus doux, doucereux pour Leean. Mon rire ne fut qu'un souffle.

    Tu te trompes, j'aurai une bonne nuit de sommeil après ...

    Voyant qu'elle résistait, je lui laissais la chance de souffler quelques secondes. Je relevais sa robe, la laissant ainsi pour apprécier la rondeur de ses formes, de ses fesses mais elle avait réussi à couper quelque chose car mon esprit n'arrivait plus à se fixer sur ce jolie corps qui ne demandait qu'à être pris, à être possédée par un homme. Mes sourcils se froncèrent, mon regard se posa sur de cette pauvre femelle à ma merci. Je poussa un énième soupir de déception. Mes mains sur détachèrent de son train arrière et l'un d'elle se posa sur mon visage pour cacher ma bouche en pleine réflexion. Je ne savais pas quoi dire.

    Que veux-tu dire par là, Leean. Je ne t'ai encore rien pris pour le moment. (après une hésitation en essuyant la larme qui coulait le long de sa joue) Veux-tu que je te demande si je prend ta virginité?

    J'étais loin de m'imaginer ce qu'elle voulait dire par avoir tout pris. Elle n'était à mes yeux, qu'une femme qui allait mourir ici, violentée par tous , qui finirait par la faim à manger une de ses semblables tel un animal. Comme pour toutes ces femmes, je ne m'intéressais en rien à leur passé. La seule fut Enaëlle qui était à présent enchainé dans un lieu de prostitution. Mais je ne chercherai pas à connaître cette Leean. Rien qu'à sa façon d'être, sa posture, elle n'était en rien une femme noble, importante. Elle n'était rien qu'un bout de viande. Je finis par m'éloigner d'elle, laissant la robe retomber sur ses jambes et ainsi cacher sa pudeur qui était fort jolie... je devais l'avouer. Vran l'adorerait!  


    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 16 Oct - 1:28

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    L'idée que tout s'arrange pas de simples mots n'était probablement pas le plus intelligent des résonnements, mais ce n'était pas comme si, enchaînée ainsi, j'avais d'autre choix. Le frapper de mes jambes serait tout aussi bien lui faciliter la tâche. Je n'allais pas me donner sans lui donner du fil à retorde, ça c'était une certitude. La proximité de son visage me donnait la nausée. Non pas qu'il était aussi affreux que l'était son âme, mais parce que dans ses traits je n'avais de cesse que de repenser à ceux qu'il m'a arraché. A toutes les personnes qu'il pouvait avoir tué au détour de ses batailles. Je ne parle pas des guerrières du camp ennemi, mais d'innocentes personnes qui avaient pour seul malheur que de croiser son chemin. Un homme capable de telles cruautés ne méritait pas de vivre. Cela paraissait être d'une naïveté sans pareil - et ne je nie pas que c'en est dénué - mais c'était aussi là une évidence. Une personne qui ôte la vie si facilement, sans regrets et bien au contraire avec plaisir, qui torturait et violait par satisfaction ne méritait que les abîmes du néant. C'est ce que je souhaitais à ce William. Qu'il pourrisse dans des mondes si hostiles qu'il en tremblerait de peur comme un enfant face à un ours.

    Je tentais de gagner encore un peu de temps, de le dévier. Mais cela ne semblait que conforter sa lubie. Tu te trompes, j'aurai une bonne nuit de sommeil après. Avait-il si peut de respect pour se jouer de prisonnières que l'on affame et assèche, que l'on frappe et maltraite ? Son plaisir était-il vraiment dans cela ? Abuser de jeune femmes sans défenses ? Prenait-il tout ce plaisir lorsqu'il tuait de pauvres garçons trop vaillants pour leur survie ? En tuant des infirmes ? J'avais tellement envie de lui cracher au visage toute cette haine, cette colère qui m'animait... Je bouillonnais d'un feu sans nom qui ne savait s'exprimer. Comme si ma nature même n'était pas faite pour de tels sentiments noirs, des émotions aussi mauvaises. Peut-être qu'on naît trop mauvais pour faire le bien ou trop bon pour faire le mal. Tout cela pouvait-il finalement à se résumer par un hasard ? Une chance de naître de tel ou tel côté du bien et du mal ? Si c'était le cas, alors je n'avais pas de raison de le haïr, de ce fait j'éludai cette hypothèse. Parce que quelque part, ressentir cette haine envers William me faisait me sentir vivante. J'étais encore en vie... C'était une chance s'il on considérait ma moindre valeur dans le territoire Paliontos.

    Le tortionnaire s'appropriait chaque parcelle de mon corps sans que je ne puisse l'en empêcher. Alors que mon visage se crispait à ses mouvements, le sien vint à faire de même. Il me regarda un court moment et exprima un soupir qui en un sens, me rassura. William abandonna son cheminement. Cela me surprit : mon idée avait-elle fonctionné ? Un semblant d'espoir anima ma foi alors que j'observais avec insistance l'homme qui se dressait si près de moi. Que veux-tu dire par là, Leean. Je ne t'ai encore rien pris pour le moment, lâche-t-il avec une once d'hésitation en essuyant ma joue. Veux-tu que je te demande si je prends ta virginité ? Va virginité n'avait pas de valeur, que ce soit à mes yeux ou à ceux de ce qui restaient de ma famille. Je n'avais rien d'une noble : ni les habits, ni les parures, ni le visage, ni les mains. Comme plongé dans une brume d'incompréhension, il s'éloigna, laissant ma robe usée retomber sur mes courbes.

    Devais-je rester silencieuse, attiser plus de curiosité ou lui avouer ? Les choix étaient tous coûteux, je ne voyais pas quel était le meilleur à faire mais il faudrait bien que je me décide où ses représailles pour avoir coupé son élan pourraient mettre fin à toute négociation. Ce n'était pas le genre de personne à réfléchir sur ses actes. Il répondait à l'instinct. Je n'étais pas douée avec les personnes d'instinct... Je vous ai déjà vu tuer, prononçai-je en perçant le silence de l'atmosphère pesante et glaciale. Après un bref silence, je l'interrogeai du regard avant de lui demander non sans un peu de provocation : cela fait quel effet de vivre sans avoir de cœur ? Quel sentiment cela prodigue de ne répandre autour de soi que malheur et douleurs ? Ajoutai-je. La troisième hypothèse me semblait être la plus risquée, mais celle qui, à défaut d'assurer ma survie, m'apporterait peut-être des éléments de compréhension. Pour moi ces horreurs étaient insensées, irréelles. Cet homme était malade, comme tous les autres de son genre. Ces personnes étaient malades et un esprit sain ne pouvait décemment les comprendre. Peut-être que si je parvenais à saisir quelques détails de qui il était cela pourrait m'apporter des réponses. Cependant, je ne nourrissais pas trop d'espoir à cela. Non, je me focalisais sur le fait qu'il reste loin de moi, qu'il ne me touche pas.


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:54, édité 1 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 16 Oct - 16:46

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    







    Ah.

    Le son fut une onomatopée gutturale. Ma voix fut coupée net. Non pas par la gêne d'avoir occasionner la haine et la tristesse à cette pauvre femelle mais j'étais sans voix car je savais d'avance que tout ce que j'emploierai pour briser sa volonté n'y ferai rien. Elle me haïssait depuis des jours, des mois voir des années. Rien ne changerait cela. Je pourrai lui offrir mes faux sentiments, la couvrir de gestes attentionnés jamais elle ne céderait à mes manigances. Je ne pourrai donc rien faire avec cet personne qui apporterait un plus à mon plaisir.

    Devrais-je être embarrassé par cette situation? Non.  Je n'avais pas de souvenir de son visage bien qu'il me semble l'avoir vu quelque part. Je n'étais pas le genre d'hommes à me souvenir des morts que mon épée avait offert à Ortiv. Elle devait être avec sa famille, des paysans qui avaient subis le courroux des Paliontos en Tanaïs. C'est ballot mais je ne pouvais que dire "oh la belle prise" car des paysans et des paysannes il y en avait beaucoup, des moches et pas des moindres. Rare était le fruit d'une tel beauté.  Reprenant mes marques après qu'elle m'est déstabilisé, je m'appuyais à l'opposé de la pièce et de ma petite prisonnière, caché dans l'ombre à l'observer avec un petit sourire en coin.


    Il est un peu tard pour des excuses hein?

    Je ne cherchais pas à savoir qui j'avais tué. Inutile. Nous étions en guerre et les dommages collatéraux existaient. Bien que ce dommage collatéral ne devait pas en être vraiment un. A plusieurs reprises, j'avais attaqué de pauvres habitants de Tanaïs pour mettre à sac leur maisons, leurs terres, les tuer, profiter de l'entrejambe de leur femme quand elles étaient jolies et ainsi mettre à mal l'économie de ce territoire. Je faisais d'un devoir, de tuer les hommes qui ne prenaient pas part à cette guerre et qui acceptait l'autorité Mélianas. Ils étaient soumis à des femmes, ils était donc des moins que rien.

    Leean me posa une question qui me perturba mais dont j'avais la réponse. Je n'avais pas de coeur? Oh. Pourtant il battait et là il s'était calmé. Toujours dans l'ombre je répondis amusée mais calme, voyant qu'elle avait réussi son petit jeu de repousser l'inévitable.


    Si. J'ai un coeur. Mais pas comme tu l'imagines.

    Pour ce qui était de sa dernière question, je mis un temps avant de répondre.

    De la satisfaction. Nous sommes en guerre Leean. Elle dure depuis ... toujours, elle ne s'arrêtera jamais. Et le reste du monde la subit sans pouvoir rien faire.

    Je finis par m'approcher sans faire de bruit pour me poser devant elle à quelques centimètres. Mon visage frôlait le sien, je pouvais sentir son odeur agréable. Je caressais son visage humide. Un sourire amical sur mes lèvres, je lui répondais dans un murmure inquiétant.

    J'ai tué mon propre père pour prouver ma valeur et je n'ai pas reçu la tendresse d'une mère.

    Je repris fermement de cette même main son doux visage.

    Non cela rend l'homme moue et fragile.

    Ma voix fut dure, pleine de colère. Aurais-je été un homme différent si je n'avais pas terrorisé ma mère, si mon père n'était pas un noble Palionto? Aucune idée.

    Je suis une Palionto, tu l'as dit toi-même. Cela se résume à ça.

    Elle ne connaissait pas l'éducation des Paliontos. Si elle avait été né en Herimor, son comportement et ses questions ne seraient pas les mêmes. Je l'obligeai à se retourner afin de desserrer les lacets de sa robes pour pouvoir la contempler entièrement. Bloquée par les chaines, je finis par déchirer d'une main les manches de sa robe dans l'intention de l'en dégager. Je la bloquais contre le mur froid de façon à ce qu'elle ne puisse pas bouger. La faisant revenir sur sa position initiale. Je pouvais la contempler. Ma profonde inspiration lui montrait que je devenais peu à peu à un animal et que je ne résisterai pas longtemps à l'appel de ce magnifique corps.

    Tu es superbe Leean.

    Et je m'attaquais à elle sans vergognes. Elle m'avait rendue bavard, il était temps pour moi d'agir.

    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 16 Oct - 20:13

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    La haine que je cultivais à l'égard de cet homme avait pris sa naissance dés lors que la vie de ceux que j'aimais a quitté ce monde. Mes les chances pour qu'un jour je croise celui qui leur a porté le coup fatal étaient si minces que cette haine avait été confinées, endormies durant les années qui ont suivi le massacre. Tel un volcan endormi qui face à ce visage entrait en ébullition. Ah. Un simple son qui me laissa perplexe. Il est un peu tard pour des excuses hein ? Dit-il en s'éloignant pour se placer dans l'ombre. Il se jouait de moi comme si c'était la dernière chose qu'il pouvait faire. C'était à moindre mal. Mon deuil, je l'avais fait. Seule ma soif de vengeance se voyait attisée. Cela aurait été la même chose s'il s'en était pris à un voisin, un ami. La proximité avec moi des victimes ne me rendait que plus vindicative. Un jour il paiera pour ses crimes, l'inverse serait injuste. Et malheureusement, cela concerne probablement bien plus de gens que ma petite personne.

    Alors que ma diversion opérait, William sembla délier sa langue. Si. J'ai un cœur. Mais pas comme tu l'imagines, indéniable. Il ne faisait que souligner l'évidence : il n'avait qu'un substitut de cœur, de quoi faire rythmer sa respiration, mais rien ne lui permettant de ressentir ce qu'un être humain normalement constitué ressent. William semblait invulnérable aux sentiments, aux émotions bénéfiques. Sa vie devait tellement être triste... Tuer, torturer puis dormir quelques heures. Se lever et recommencer. Était-ce seulement une vie dans ce cas ? De la satisfaction. Nous sommes en guerre Leean. Elle dure depuis... toujours, elle ne s'arrêtera jamais. Et le reste du monde la subit sans pouvoir rien faire, décrivit l'homme. Une guerre oui, qui dure depuis toujours ce qui en soi est une éternité. Comme si la nature des dignitaire forçait à ce que cet état demeure. Et nous pauvres gens du peuples qui ne participaient en rien dans ces conflits, on en payait le prix. On le payait trop à mon goût. Sans rien demander, nos maisons étaient brûlées, nos proches tués et nos village décimés. Tout ça pour la simple raison qu'on se trouve sur une parcelle de terre que les étrangers voient comme leur ennemi ? C'était absurde et tellement arbitraire...

    De la pitié. Oui, je pense que c'est cela que je ressens pour cet homme. En vérité, il n'est qu'un pion, un jouet pour son maître qui mord quand on lui demande et qui, vu qu'il ne connaît que ça, mord dés lors qu'on ne lui donne plus d'ordres. Il l'acceptait, visiblement. Le mal qu'il prodiguait était probablement tout ce qu'il connaissait, alors il en tirait son plaisir. Comme un enfant qui ne s'amusait qu'en lançant une pierre. Donnez-lui un jouet en bois et il le brisera dans un lancé, parce que c'est la seule chose qui sait faire pour s'amuser. Un instant d'empathie qui s'estompa à mesure que William se rapprochait à nouveau de moi. Son contact sur ma joue était rythmé par son souffle régulier et chaud que refroidissait ce sourire amical qui dégageait une expression malsaine. J'ai tué mon propre père pour prouver ma valeur et je n'ai pas reçu la tendresse d'une mère, expliqua-t-il, provoquant mon effroi. La tendresse d'une mère, c'est sûr qu'un homme aussi cruel n'a pas dû recevoir d'amour. Et je souhaite bon courage à toute personne qui tenterait de lui en donner. Peut-être que cela le ferait changer, mais je n'y mettrai pas ma main à couper. A ces mots, il saisit à nouveau mon visage. Sa poigne était solide, lutter ne servirait à rien. Non cela rend l'homme moue et fragile, se justifia l'homme avec un parfum de rage. Non... cela donne à l'homme toute son humanité, ça le rend valeureux et honorable. C'est sûr que ce genre d'homme doit faire tâche pour des barbares assoiffés de sang.

    Alors qu'il était venu ici avec cette détermination d'obtenir plaisir en brisant quelques pauvres prisonnières, voilà qu'il avouait être brisé lui-même... Je suis un Palionto, tu l'as dit toi-même. Cela se résume à ça, affirma-t-il. Je ne saurais le contredire sur ce point. Pour faire un bon Palionto, prenez un homme et enlevez-lui tout ce qu'il a de civilisé et d'humain, ne lui laissez que ses instincts primaires et sa force, car ce seront ces seules armes : le manque de sentiments, d'émotions, et leurs muscles. En effet, j'ignorais pratiquement tout des Paliontos, mais ce dont j'étais certaine c'est que leur nature était plus primitive que celle des animaux. J'en avais la preuve à quelques millimètres. D'un mouvement, William tenta de me retourner pour arracher mes vêtements. Alors que je tentais de l'en empêcher, je ne remarquais pas que je lui facilitais la tâche. Des gémissements étouffés puis un bref cri mêlant souffrance et surprise. Ces pierres étaient glacées, elles me donnaient l'impression d'être transpercée par mille épées. Il me jaugeait de ses yeux tel un prédateur qui observa sa proie à terre. Mes yeux le suppliaient, ma respiration était de plus en plus rapide. Je t'en prie... arrête... marmonnai-je de façon presque inaudible, tentant de retenir un sanglot. Mais c'était trop tard. Impossible de garder mes larmes plus longtemps. Je continuais à essayer de l'écarter mais en vain... Je finis par le laisser faire, laissant ma tête retomber sur son épaule. J'avais mal... et ce froid... je cessais de pleurer et trouvai un échappatoire dans ce contact : les pierres qui me glaçaient le sang et éraflaient mon dos. Petit à petit, je finis par le plus rien sentir. Par ne plus rien penser, m'abandonnant au long de ce pénible tourment.


    Dernière édition par Leean Brawick le Ven 17 Oct - 13:54, édité 2 fois
    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 16 Oct - 22:05

    Ton pire cauchemar
      ~ Feat Leean Brawick ~    





    Leean était prise au piège. Rien ne pourrait me faire reculer. J'entendais comme au loin un murmure me demandant d'arrêter. Une supplication qui me poussait à la tenir fermement entre mes mains. Je sentais sa respiration s'accélérer à mesure que je la touchais. Je la caressais dans l'espoir de rendre les choses moins dures pour moi. Saisissant ses seins et ses fesses fermes, caressant ses lèvres, je n'étais concentré que sûr une chose: mon érection qui grandissait au fur et à mesure que je parcourais chaque centimètres de ce délicieux corps. Détachant mon pantalon qui tomba au sol, j'humidifias mes doigts afin de rentrer en elle. Je poussais un râle de plaisir rauque tandis je le pénétrais. Ma respiration chaude s'intensifiait.  

    Elle ne se battait plus, elle ne résistait plus. J'allais et venais en elle tenant une de ses jambes pour maintenir une position convenable et agréable pour moi. Je pouvais la voir mais je finis par me coller contre elle, la bloquant contre le mur glacial.  Je la possédais entièrement et je jouissais en elle dans une apothéose de grognements sauvages. Puis tout s'arrêta. Mon coeur battait à mille à l'heure, mon souffle était rapide et elle pouvait le sentir dans le creux de son cou. J'avais chaud dans cette pièce gelée. Je ne bougeais pas, l'enlevant du  mur mais tout en la gardant dans mes bras. Ces derniers autour d'elle passant au dessus de ses hanches, je l'enlaçais. Je fermais les yeux quelques instants sentant sa chaleur contre la mienne.  


    C'est fini... soufflai-je avec douceur ma tête sur une de ses épaules, une vrai douceur qui m'étonnait au plus haut point. Je devais me ressaisir immédiatement.

    Je m'enlevais d'elle puis déposais un baiser sur son front. Je caressais son visage une dernière fois en cherchant son regard. Mes yeux étaient froids, comme vidés de toute empathie à son égard. Je me rhabillais en silence puis la détacha et l'aida à s'allonger sur le sol toujours nue. Je posais la couverture sur elle afin qu'elle reste au chaud. Frappant à la porte, le gardien l'ouvrit quelque seconde après. Dans l'encolure, je lui demandais:

    Quel est son nom?

    Euh... Brawick, je crois.

    Je me souvenais de cette mission. L'homme que j'avais tué et son enfant ne me disait rien mais le nom m'avait marqué, sans même savoir pourquoi. Je baissais la tête impassible puis me retourna vers elle.

    Ton père gardait deux Mélianas activement recherchées par le Roi. Nous les avons eu mais pour le punir de le avoir cachées, il devait mourir. Ton frère n'aurait pas dû se mettre sur mon chemin, il serait encore en vie à cette heure.

    Je la laissais sur ces paroles et la porte se referma derrière elle. Leean dû m'entendre ordonner au gardien de lui rapporter immédiatement une tenue afin qu'elle ne reste pas nue. Je ne savais pas si c'était son frère ou son père qui avait caché les Mélianas mais je me souviens que le père était au lit, comme blessé. Remontant dans ma chambre, je m'asseyais sur mon fauteuil et remplis mon verre de vin. Je n'étais pas satisfait. J'avais apprécié cet étreinte plus que l'acte en lui même.

    [Quelques jours plus tard, William se retrouvera enchainé chez les Mélianas]

    Revenir en haut Aller en bas
    Invité
    Invité


    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE EmptyJeu 16 Oct - 22:53

    Your worst nightmare
    William Reagan & Leean Brawick
    Une étreinte forte me ramène à la réalité. Immobile, il resta ainsi à m'enlacer, m'éloignant par ce même geste du mur gelé. Son souffle était rapide mais reprenait un rythme normal dans cette étreinte. C'est fini... articula William. Mes yeux s'ouvrirent au souffle de ses mots qu'il avait prononcé avec une douceur antonyme à son acte. Il se retira et m'embrassa sur le front, comme le font ceux qui cherchent à vous protéger. Ce geste, venant d'un tel monstre, ne trouve pas son sens à mes yeux qui, perdus dans le vide, dénonçaient tous les maux du monde. Le contact de sa main sur mon visage ne me faisait plus rien. Il n'était que l'effleurement d'un courant d'air. Je peinais à reprendre mes esprit. Tout semblait n'être que le fruit d'un cauchemar dont je m'apprêtais à m'extirper.

    Revêtu, William vint vers moi pour une dernière fois, détachant mes poignets qui vinrent se reposés sur ses épaules pour que je ne croule pas sous mon propre poids. Sans geste brusque, il me laissa nue sur le sol du cachot. L'homme déposa la couverture sur mon corps puis alla signaler au garde d'ouvrir la porte. Je n'entendis pas leur discussion, encore perdue. Un état de choc auquel je ne m'attendais pas. Pourquoi ne me suis-je pas battue ? Pourquoi ne l'ai-je pas assommé ou ne serait-ce que frappé ? Pourquoi ne pas au moins avoir essayé ? Ce défaitisme n'est pas dans ma nature. J'ai beau être une fille de campagne éloignée des problèmes de la guerre et des grandes gens, je n'étais pas dénuée de courage. Peut-être qu'au fond je l'avais compris. Peut-être qu'inconsciemment, je ne reportais pas la faute sur lui, il n'était qu'un visage, qu'une image que j'avais associé à la mort de mon père et de mon frère. En ce cas, peut-être que ma candeur m'avait empêché de lui faire le moindre mal...

    Quelle fille stupide je pouvais être... Alors que lui n'en n'avait aucun, moi j'en avais trop : des sentiments. Trop de principes et de respect. Trop d'humanité ? Nous nous ressemblions dans l'exact opposés. Nous étions le paroxysme de nos personnalités respectives. Mais sa voix vint trancher le vide qui m'entourait et, d'un geste lent, je croisai son regard. Ton père gardait deux Mélianas activement recherchées par le Roi, avoua William. Nous les avons eu mais pour le punir de les avoir cachées, il devait mourir. Ton frère n'aurait pas dû se mettre sur mon chemin, il serait encore en vie à cette heure. A mesure de ses mots, je sentais les larmes venir. Alors que mes yeux s'humidifiaient, je baissai mes yeux qui s'embrumaient. La porte se referma, me laissant dans l'ombre austère du cachot. Quelques secondes et me voilà à m'effondrer en sanglots âpres, extériorisant cette haine qui avait peiné mon cœur pendant toutes ces années. Mon père avait choisi un camp, c'est ce qui lui avait coûté sa vie ainsi que celle de mon frère. Cela dénaturait le monstre qui venait de me quitter. Détruisant les mauvaises pensées qui m'avaient traversées. Il n'en demeurait pas moins un monstre, mais si j'avais su, je n'aurais probablement pas agi de la sorte. J'aurais peut-être essayé de l'aider. Aurais-je dû ? Dans tous les cas, il était trop tard. Trop tard car je lui en voulais d'avoir abusé de moi, trop tard parce qu'on ne change pas un animal en être humain. Son âme est déjà perdue, sans retour possible.
    The End
    Revenir en haut Aller en bas
    Contenu sponsorisé



    [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty
    MessageSujet: Re: [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE   [-18 ans] Ton pire cauchemar  - Leean Brawick - TERMINE Empty

    Revenir en haut Aller en bas
     

    [-18 ans] Ton pire cauchemar - Leean Brawick - TERMINE

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
    Page 1 sur 1

     Sujets similaires

    -
    » leean brawick ♦ do not be confused
    » [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]
    » Rime Brawick ♦ Les liens du cœur sont aussi forts que les liens du sang
    » Des clics et des clacs font tes chaînes sur le sol ... [Eden]- TERMINE

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    Noriendell :: Les cachots-