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    MessageSujet: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptySam 18 Oct - 0:20


    The Dark Side Of The Moon
    AVEC Leean Brawick

    Aujourd'hui, j'étais allé à Hadibah, ma ville natale, pour voir ma mère et Enaëlle. Je ne prêtais guère attention aux gémissements de douleur de cette dernière que je jetais sur le lit une fois que j'en avais terminé. Elle ne m'amusait plus. J'avais réussi à la détruire et je n'éprouvais qu'un profond dédain à son égard. Cependant, je continuais toujours à la voir car je prenais plaisir à la posséder à chaque fois. Etrange mais je ne me posais pas de questions. Depuis ma rencontre avec cette Leean, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. J'avais culbutais maintes femelles, rien n'arrivait à apaiser mes pensées. Cette prisonnière n'avait pourtant rien de spéciale. Son corps était agréable, ses traits aussi. Elle ne se rebellait pas et avait essayé en vain de me repousser. J'avais tué son père et son frère, je m'en souvenais, la jeune femme en avait de la chance. Je n'étais pas le genre d'homme à marquer sur un parchemin le nombre de morts.

    J'étais rentré calmement au Castel Paliontis. Bien que froid et austère, il m'apportait un certain réconfort. Je devais voir le roi pour un ordre de mission en présence d'Aaron Kouron, mon ami d'enfance qui était le connétable de l'armée Paliontos. C'était le chef et conseiller du roi. Ma mission était simple. Avec un groupe d'hommes, des fantassins et quelques arbalétriers, je devais trouver le campement où était les capitaines des Mélianas, les femelles haut gradés qui restaient en arrière pour préparer des attaques. Les tuer nous permettrait d'avoir un avantage tactique sur elles, le temps qu'elles choisissent de nouvelles recrues. Ces créatures se reproduisaient sans cesse. Je les mettrais plus bas que terre. L'excitation de ma mission me revigorait. J'avais besoin après ces quelques jours perturbants d'agir, d'être en plein dans l'action. J'avais besoin de cet adrénaline salvatrice. J'allais à la rencontre des hommes qui allaient me suivre et leur rapportait notre mission. A l'aube nous partirons. Commandant à mon écuyer de préparer mon cheval et mon armure, je le laissais ainsi. Il aurait toute la nuit pour le préparer. S'il manquait quoi que ce soit, il deviendrait eunuque peu après que le soleil est pointé le bout de son nez.

    Pour fêter cette bonne nouvelle, je montais quatre à quatre les escaliers menant dans ma chambre, un petit sourire en coin. Je croisais un garde et lui ordonnai de m'amener dans une heure, une des prisonnières afin de fêter dignement ma mission. J'exigeais qu'elle se lave et qu'elle ne porte pas un haillon ... exceptionnellement. Le soldat ne comprenait pas cette démarche mais il ne posa pas de question et obéit. Le plaisir des sens, bien que secondaires à mon plaisir érectile me permettait d'apprécier, et non d'être dégouté, ces sauvageonnes. Je croisais une esclave qui passait par là et lui demandait froidement de remplir le cuvier en bois cerclé avec de l'eau chaude. Elle se hâta le regard rivé sur le sol tandis que je rentrais dans ma chambre. Le feu de cheminée apportait une douce chaleur à la pièce. Je posais mon épée, enlevais un à un mes vêtements pour finir entièrement nu quand j'entrais dans la seconde pièce, la salle d'eau, assez petite mais qui me permettait de prendre uniquement mon bain. L'esclave revint rapidement, remplissant avec d'autres servantes mon bain, pendant que je me vidais ma vessie dans la plus grande nudité.

    Soupirant d'un bien-être fou lorsque j'entrais dans ce bain chaud, j'étendais mes jambes au maximum de la cuve. Elles avaient mis des fleurs dans l'eau afin de donner une odeur de rose à mon corps. Je n'étais pas très enthousiaste de sentir la fleur ce qui amenait mes pensées à ces femmes. Elles étaient partout, envahissantes, étouffantes... on ne pouvait s'en débarrasser sans éliminer la race humaine. Je me lavais, profitant de ce moment agréable. Une demi-heure plus tard, je sortais requinqué et m'enroulais d'un tissu autour de la taille. J'entendais du bruit dans ma chambre. Elle devait être arrivée. Je pourrais passer une bonne nuit. Passant une main dans mes cheveux mouillés, je sentais l'eau qui coulaient le long de mes épaules. J'ouvris la porte menant à la pièce principale.

    Je ne pus malheureusement pour moi, cacher ma stupeur lorsque je la vis.


    Toi, disais-je m'arrêtant immédiatement, coupé dans mon élan.


    © EKKINOX


    Dernière édition par William Reagan le Sam 18 Oct - 0:23, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptySam 18 Oct - 0:23

    The dark side of the moon
    William Reagan & Leean Brawick
    Allongée dans ce cachot, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Comme si une partie de mon âme s'était envolée, avait décidé de prendre le grand large. Mes yeux regardaient le plafond, mais je ne voyais rien. Mon esprit était conscient, mais je ne pensais à rien. Je respirais, mais je ne me sentais plus vivre. Vide. Fatiguée. D'une voix feutrée et inaudible de l'extérieur, je murmurais une comptine que ma mère nous chantait lorsque nous étions enfants. Ring-a-round the rosie, a pocket full of posies, ashes, ashes, we all fall down... je souris au souvenir de Rime tombant et salissant sa jolie robe turquoise. Elle l'aimait, cette robe. Mon père la lui avait ramenée du marché de Valbrume, un brillant couturier qui vendait ses créations sur la grande place. Rime avait pleuré des heures durant et je m'étais empressée de la nettoyer pour lui redonner son sourire si pure, aussi fragile qu'un pétale.

    Un vacarme saccage la porte de ma cellule. Le gardien semblait en difficulté. Je me relève à moitié puis le vois dans l'encadrement de la porte bruyante. Enfile ça, vite, m'ordonna-t-il en lançant un habit. J'ai déjà une tunique... Ferme-la. Ma voix n'avait rien d'une contradiction, au contraire, elle était plus douce et suave, prononçant l'évidence. Je me lève puis ramasse le vêtement. C'est en le dépliant que je comprends. Cette robe était sublime... Très simpliste mais avec de jolis plis et une coupe originale. Cela n'était sûrement pas chic pour les gens de château mais pour la fille de campagne que je suis, c'était une véritable beauté. Un raclement de gorge du geôlier me rappela qu'il voulait que je fasse vite. M'extirpant de ma contemplation, j'ôtai non sans une pudeur marquée mes haillons pour me vêtir de cette robe. Une fois fait, il prit mes poignets et les enferma dans des chaînes. Elles étaient bien trop serrées... mais mes grimaces ne semblaient pas l'atteindre. Il se contenta de me tirer hors du cachot et de refermer la porte de ce dernier. Ce n'est qu'à cet instant que je compris...

    J'allais sortir ! Peut-être pas du château, mais au moins de ce trou à rats. Quelque part, j'étais soulagée. D'autre part, j'étais inquiète. Ce n'est qu'une fois en route que je me posai la question que j'aurais dû poser avant même de toucher à cette robe : où et pourquoi ? Le mutisme et l'antipathie du gardien me donnaient une réponse : ferme-la. C'est probablement ce qu'il m'aurait craché au visage si j'avais prononcé le moindre mot durant le "voyage". Pleine d'admiration, je m'émerveillais telle une enfants devant les tentures, les tableaux, les sculptures. Nous croisâmes quelques Paliontos qui me regardaient d'un œil lubrique. Quelques femmes aussi... des servantes visiblement. Je n'envisageais pas cette hypothèse : ils ne m'auraient pas donné cette robe s'ils voulaient faire de moi une esclave. Une entrevue avec le roi ? Avec un noble ? Les questions fusèrent mais cessèrent de tourner lorsqu'on s'arrêta devant une porte en bois massif dans un long couloir. L'entrée d'une chambre ? Oh non... Le gardien délia mes mains et m'ordonna d'entrer. Ce que je fis. Presque à me pousser à l'intérieur, il la referma derrière moi, me laissant seule.

    Sans prêter plus d'attention à cet amical personnage, je parcours la salle de mes yeux. Une chambre en effet. Une très belle chambre. Marchant dans un silence félin, je fis glisser lentement mes doigts sur les rideaux qui habillaient les murs de la pièce, regardant chaque bibelot disposé ci et là. Quittant le pan de mur, je m'en vais vers une fenêtre. Ma main se pose sur la vitre fraîche et j'observe la vue. Magnifique ne serait pas le mot. Grand, désolant et oppressant. On était bien loin des beaux paysages de Tanaïs... Mais cela me procurait tout de même un sentiment d'apaisement. Presque tristement, je me tourne et parcours avec ma main le lit qui se trouve à côté. Cette matière... si douce... l'édredon de laine laisse place à un drap de soi clair. Était-ce la chambre du roi ? En tout cas, ça en avait l'air. Tout suintait l'opulence et le confort. Toi. Cette voix... Virevoltant de stupeur, je me figeai à son apparition. Les yeux écarquillés, j'avais l'impression que tout s'évaporait en cendres autour de moi. Mais je ne tombai pas comme dans la comptine. Je lui faisais face de par ma tétanie. Wi... William, bégayai-je, ne sachant que dire ni que faire. Fuir ? Un garde me cueillerait à la sortie et me jetterait à nouveau dans la fosse. Non, j'allais devoir prendre sur moi si je voulais profiter de ce semblant de liberté, ce semblant de vie.
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 0:39


    The dark side of the moon
    AVEC Leean Brawick




    J'avais les deux pieds plantés dans le sol, impossible de bouger. Mes bras le long de mon corps, je dus reprendre rapidement le contrôle de mes réactions. Je ne m'attendais pas à voir cette jeune femme dans ma chambre. J'aurais dû spécifier ce que je voulais avoir mais dans l'excitation du moment je fus malheureusement surpris. Il était facile pour moi d'arriver en terrain conquis en prison et dans n'importe quel lieux mais ce petit bout de femme que j'avais maitrisé sans grande difficulté me perturbait. Encore une fois... elle n'avait rien de spécial.

    Prenant une inspiration, je la regardais de haut en bas, l'admirant dans cette robe qui  la mettait en valeur. Mes pensées s'échappèrent un court instant vers ce lieu que j'aimais tout particulièrement: la souffrance qu'elle éprouverait à chaque fois que j'allais et venais. Seulement l'image de l'étreinte chaude me refroidit, me donnant un frisson qui m'obligeai à avancer en sa direction.  

    Je ne m'attendais pas à te voir, toi. Disais-je froidement en ne la scrutant plus du regard.

    Je m'approchais du fauteuil près de la cheminée où était posé non loin de là mon pée. Sur le guéridon à côté du siège, un bouteille de vin et un verre était posés. Je remplis ce dernier et le pris en main. Je me retournais vers Leean,  toujours avec le drap entouré autour de ma taille, puis je m'approchais d'elle d'un pas lent. Lorsque je fus à sa hauteur, mes yeux plongèrent dans les siens. Elle était figée. De peur? Certainement. Elle devait essayer d'imaginer toutes les solutions possibles pour s'enfuir de là. Elle savait pertinemment ce qui allait se passer. Même si cette pensée, étrangement, me coupait de tous fantasmes. Lui tendant le verre, je dis calmement, ma voix se réchauffant peu à peu.  


    Cette robe t'embellit, Leean.

    Un compliment suivis d'un sourire neutre. Oui. C'en était un. Je n'aimais pas la gent féminine mais mettre les formes d'une femme en valeur ce qui permettait de réveiller des pulsions animales, je ne pouvais qu'applaudir. Je pris une gorgée immédiatement au goulot de la bouteille. J'en aurai besoin. Ma respiration était longue et lente. Je ne la lâchais pas du regard. Ma main libre se posa sur ma bouche. J'étais pensif. Ce long silence pesant  devait inquiéter la jeune femme qui s'attendait à ce qu'elle finisse allonger sur le lit et culbuter de part et d'autres. Je me mordis un doigt puis secoua de la tête, l'air mécontent.

    Lui tournant le dos, je m'avançais vers la porte et l'ouvris.


    Je vais demander à ce qu'on te ramène en bas.

    Je ne pourrai pas la posséder ce soir. Tout me ramenait vers cette étreinte agréable qui ne correspondait en rien à ce que je connaissais. J'en avais vu des femmes et je n'arrivais pas à comprendre ce qui avait pu se passer. Je cherchais du regard le garde qui était à quelques mètres.





    © EKKINOX
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 1:32

    The dark side of the moon
    William Reagan & Leean Brawick
    Prendre sur moi. Me contrôler. Garde le sang froid. Celui-ci bouillonnait déjà. Ou bien il gelait. Je l'ignore. Qui du désespoir ou de la peur triompherait ? Un duel acharné qui me fit serrer les poings à m'en faire mal. Le Paliontos s'avança vers moi d'un pas forcé, comme un léger élan. J'aurais pu avoir un mouvement de recul mais je n'en esquissai même pas un. Je ne m'attendais pas à te voir, toi, dit-il en notant que son désappointement était absolument personnel. Il ne s'attendait pas à me voir moi, comme on ne s'attendrait plus à revoir le visage d'un mort, d'un souvenir. Comme on ne s'attendrait pas à devoir combattre une terre que l'on a déjà conquise. Je n'étais pas grand chose. Mon nom n'avait aucune valeur, ainsi en allait de ma vie. Mais je mon âme n'en n'était pas dénuée. Cela pourrait paraître narcissique, mais ce n'était qu'un simple pragmatisme en fin de compte. Chacun en ce bas monde comptait. Certains partageaient la valeur du nom et de l'âme. L'un n'a jamais empêché l'autre. La froideur se sa voix me rendait à l'état de moins que rien, un simple objet que l'on jette quand on s'en lasse. Cependant je ne le pris pas si personnellement. Après tout, c'était un Paliontos ; il devait considérer toutes les femmes ainsi. Et quand bien même, à quoi bon m'en soucier ? Ce n'est pas comme si je portais la moindre considération à son jugement.

    Alors qu'il marchait vers la cheminée, mes yeux le suivirent, épiant chacun de ses mouvements comme s'ils s'apprêtaient à parer une attaque. Inutile. Non pas parce qu'il n'en ferait rien, mais parce que s'il voulait vraiment me faire du mal, je ne saurais l'en empêcher. C'était un guerrier. Je n'étais qu'une marchande. Certes, aider à la culture des terres m'a forgée, mais cette force je ne pourrais pas l'utiliser pour me battre. Par lâcheté, aurait ricané mon grand frère. Si être bon signifiait être lâche, alors je l'étais. Après notre première rencontre, William m'avait appris une chose : je pouvais le blâmer pour ses actes mais pas pour ses intentions. Elles étaient guidées par des marionnettistes qui avaient trouvé leur chien de garde. Si je devais faire acte de violence, ce serait envers ce roi fou et sadique pour le motif de perpétrer et d'encourager cette guerre dont tout le monde à oublié l'origine. Chaque camp cultive la haine de l'autre et l'adoration de soi. Comment faire changer les choses en ces circonstances ? Remplissant un verre de vin, il revint vers moi, plantant son regard dans le mien. Je ne prêtais même pas attention à sa quasi-nudité, la vérité ? Je ne le voyais pas vraiment comme un être humain... Cette pensée m'attrista en un sens. De la pitié ? Pas tellement pour lui, mais plutôt envers la personne qu'il aurait pu devenir s'il n'avait pas grandit en Hérimor.

    Je parvins à dégeler mon bras pour saisir le verre de vin qu'il me tendait. Cette robe t'embellit, Leean. Quand bien même tout mon corps restait immobile, je sentis un frisson traverser mon dos au grand galop. Était-ce un jeu ? J'en doutais fort. Néanmoins, les changements de températures allaient finir par me faire perdre conscience... Occultant son sourire en déviant mon regard, je m'efforçai d'oublier ses paroles. Ce sourire était sûrement un grand effort pour un homme comme William. Mais je n'étais pas généreuse au point d'accepter cette attention cordiale venant de celui qui m'avait abusée. Inconcevable. Comme aimantés, mes prunelles claires finirent tout de même par revenir sur les siennes qui ne cessaient de m'observer. Je ne parvenais pas à savoir ce qu'il pensait. Ni à savoir ce qu'il ressentait. C'était frustrant et m'obligeais à m'en remettre à l'inconnu. J'ignorais ses intentions, que dire de plus ? C'est alors qu'il porta sa main à sa bouche. Il avait déjà eu ce geste. Était-il aussi perdu que je l'étais ? Le silence résonnait dans ma tête comme un tintement exaspérant et stressant.

    Cela me paru brusque, m'extirpant de ma réflexion : il se retourna vers la porte. Je n'avais pas bu une seule goutte du breuvage qu'il m'avait apporté mais je le posai sans penser au fait que j'étais assoiffée et allai vers lui lorsque je compris qu'il allait me renvoyer aux cachots. Je vais demander à ce qu'on te ramène en bas. Pourquoi cet élan , Je l'ignorais. Mon cœur battait si fort qu'il me semblait audible et mon élan ressemblait à une impulsion presque... désespérée. Avant même d'avoir pu songer aux conséquences que cela aurait, je posai ma main sur son bras. Je n'espérais pas le retourner, mais d'un élan je lui signifiai que j'aurais aimé qu'il le fasse. Non, ai-je lâché d'une voix alerte et douce à la fois, interrompant sa quête. Je ne veux pas y retourner, j-je... je m'arrêtai à temps. Mon souffle entrecoupait ma voix faible et inquiète. Je n'haussais jamais la voix, même dans ce cas où j'aurais pu m'époumoner à le supplier. Je n'allais pas lui dire que je suis prête à faire ce qu'il veut le temps de ma présence en ce lieu : c'était incertain. Juste quelques heures de répit, par pitié... Mes yeux le suppliaient d'une façon que j'ignorais connaître ; larmoyant sans larmes, déterminé sans provocation, vide mais expressif. Un torrent d'émotions qui me submergeaient... La puanteur, le froid, les cris, la solitude, mes songes aussi obscurs que la lumière, cette peur au ventre dés lors que des pas approchent la cellule... Je n'étais pas plus en sécurité ici que là-bas, c'est un indéniable. Mais au moins lui je l'avais déjà connu et l'environnement était littéralement aussi antonyme à la prison que nous l'étions l'un et l'autre. William...
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 15:19


    The dark side of the moon
    AVEC Leean Brawick



    Par une trop grande confiance en moi et en mes capacités de terrorisés la donzelle, je n'entendis pas son déplacement et je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'approche de moi et pose ma main sur mon bras qui tenait la bouteille de vin. Mes mains se crispèrent, mon corps se pétrifia, électrifié par ce contact. Ma mâchoire se contracta au point de me faire mal. Je sentais la haine monter en moi. Regardant un point précis à l'extérieur de ma chambre, j'entendais Leean implorait ma pitié. Elle ne voulait pas y retourner. Son "non" faisait écho dans mon esprit. Aucune femme, aucun homme en dehors des accolades brusques sur les épaules qui correspondraient à un coup de point ou une tape. Mais personne ne posait sa main sur moi. Personne n'en avait le droit. Jamais. Tout se ralentissait autour de moi. Personne me touchait.

    De la pitié. Non, pas de pitié pour les croissants, pour les femmes. Même les Mélianas qui avaient réussi à me donner du fil à retordre dans bien des combats, je n'avais pas éprouvé ce sentiment. De même pour les hommes. Mon cœur voulait sortir de mon torse lorsqu'elle murmura mon prénom dans un murmure plaintif. Je tournais lentement la tête vers elle, mon visage toujours crispé. Puis elle partie. Le revers de ma main libre vint se poser violemment sur le jolie visage de l'esclave. Leean tomba au sol, sûrement choquée par cet action. Sans un mot, je l'attrapai par le cou, la soulevai sans effort et l’entraînai rapidement sur le lit. Elle était sur le lit, je l'avais suivis dans le mouvement et me posais au dessus d'elle. Je ne l'avais pas lâché, la tenant toujours par le cou, l'empêchant de bouger. Mon regard furieux ne se détachait pas du sien. Des gouttelettes d'eau de mes cheveux tombaient sur son visage.


    Ne fais plus jamais ça, grognais-je les dents serrés, mes lèvres ne bougeant à peine, détachant chaque mot, un à un .

    Je restais là quelque seconde, sentant mon érection pointer le bout de son nez dans le creux de ses jambes. Je finis par me relever afin de m'asseoir au bord du lit, dos à la prisonnière. J'avais renversé quelques gouttes de vin sur le lit dans mon élan. Je reprenais calmement ma respiration dans un silence qui ne permettait d'entendre que les crépitements du feu. Après avoir bu quelques lampées du vin, je posais mon coude sur une de mes cuisses et je plongeais mon visage dans ma main. Mon souffle se calmait et était lourd et profond.


    Tu espère quoi. Que je vais te prendre en pitié parce que tu pleurniches? Que tu vas rester assise bien sagement là? Tu te trompes.

    C'était presque de l'incompréhension que j'avais ma voix. Je pouvais comprendre que personne n'avait envie de rester dans un cachot mais vouloir rester et subir la violence d'un homme, il fallait être fou pour demander cela. Je me redressais sans pour autant me lever du lit. J'avais oublié de préciser quelque chose auquel je ne faisais plus attention depuis des années. Les marques que j'avais sur mon torse et mon dos. Coup d'épée, blessure de guerre, fer chauffé à blanc, flèches plantés etc. La plupart était celle que j'avais eu en me battant mais une grande partie était celle donné par mon père et l'homme qui m'avait appris tout ce que je savais le père d'Aaron Kouron. L'aparté fermé, mon visage se tourna en direction de Leean.  

    Tu vas regretter tes paroles.

    C'était un avertissement. J'avais prévu de me vider l'esprit ce soir mais je ne savais pas si j'allais y arriver avec elle. Allais-je répondre à sa requête, de la garder avec moi quelques heures? Je devrais me coucher afin d'être en forme pour ma mission de demain. Perdu et pris au dépourvu, je pris à nouveau quelques gorgées de vin. Peut-être serais-je moins perturbé si je terminais cette bouteille.

    Regardant le feu, je voyais que les bûches commençaient donner des braises moins fortes. Mon regard se posa sur le verre que Leean avait laissé sans en boire une gorgée. Fixant les flammes,  je lui ordonnais  calmement en me levant pour me diriger vers la salle d'eau.


    Vas mettre du bois dans le feu et bois ton verre.



    © EKKINOX
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 16:19

    The dark side of the moon
    William Reagan & Leean Brawick
    Cet élan n'était pas réfléchis. Je n'étais pas une personne impulsive : toujours calme, patiente, prenant soin de considérer chaque éléments avant d'agir. Cela ne me ressemblait pas et je m'en voulais. Ce contact n'était que pur instinct et quand bien même cela paraissait futile comparé à ce qu'il m'avait fait vivre ou pouvait me faire endurer, je regrettais mon indécence. Ma place ne m'accordait pas cela et à la raideur instantanée de son corps, je notai qu'il était du même avis. Je regrettai encore plus ce contact lorsqu'une douleur froide vint me faire tomber à terre. Une gifle comme jamais je n'en n'avais pris. En même temps, je n'avais pas beaucoup de références en la matière... Les personnes non-violentes s'arrangeaient pour que les autres ne le soient pas envers elles, quand elles le pouvaient... Essayez d'influencer un Paliontos pour annihiler ses instincts barbares, vous comprendrez vite que c'est peine perdue...

    Avant que je n'ai pu me relever, William m'agrippa par le cou. Il me faisait mal, ce qui était certainement l'effet désiré. De mes mains frêles, je tentais de desserrer son étreinte, en vain. Appeler à sa pitié n'était pas une bonne idée et si j'avais su gardé mon sang froid, je ne l'aurais pas fait. Il y avait forcément un autre moyen, mais il était trop tard pour y songer à présent. Comme si je ne pesais rien, le Paliontos me mena sur le lit sans lâcher mon cou. Je luttais pour respirer. Suivant lui-même son élan, il me surplombait et je ne bougeais pas, trop occupée à préserver mon souffle altéré par ses mains qui opéraient comme un étau. Son visage était déformé par la colère. Je remarquai que ses traits s'y accommodaient parfaitement. Comme si le temps avait gravé cette expression malsaine sur ses contours. Comme si la rage lui allait bien... Laissant son regard pénétrer le mien, je ne sentais pas la douleur de ma chute, trop occupée à encaisser les fourmillements sur ma joue et la pression sur mon cou. Ne fais plus jamais ça, maugréa William sur un ton sec et profondément outragé alors que des gouttes s'échappaient de ses cheveux révoltés encore humides.

    Le temps s'arrêta sur son expression, mais pas pour moi. Aucune parcelle de mon corps ne se débattait, ni mes jambes étendues sous les siennes, ni mes mains qui avaient tenté de limiter l'asphyxie. Même mon regard ne luttait plus. Ma vue se troublait, comme si peu à peu le reste de mes forces s'évadait. Je percevais son souffle, sa colère, son intérêt entre mes jambes. Mais je ne savais me défaire de cette communion oppressante. Il la défit de lui-même après de longues secondes. Reprendre ma respiration me coûta quelques toussotements aussi silencieux que ma voix. Je ne cherchai pas à savoir ce qu'il faisait, trop concentrée à reprendre mes esprits. Assise sur le lit, je fermai les yeux en me maudissant. Quelle idée stupide m'avait prise... Trop tard pour me lamenter, je restai là, sans dire mot. Tu espères quoi, m'interrogea l'hôte dans une intonation autoritaire et désemparée. C'était une bonne question qu'il me fallait me poser. Qu'avais-je en tête... Que je vais te prendre en pitié parce que tu pleurniches ? Que tu vas rester assise bien sagement là ? Tu te trompes. Jouer sur la pitié était peine perdue, je l'avais déjà appris à mes dépends. Mais lui dire que j'ignorais quelle mouche m'avait piquer serait comme me condamner à retourner aux cachots. Pourtant, s'il y avait une chose dans tout ça dont j'étais sûre c'est que, contre toute attente, je préférais rester ici plutôt que d'aller là-bas.

    Mon regard finit par se porter sur lui. Je ne voyais que son dos où les cicatrices contaient son histoire. Des lignes imparfaites, des impacts irréguliers. Les plaies soignées par le temps dessinaient en relief sa vie de violence et de barbarisme. Probablement depuis son enfance. Un homme qui a tué son père devait avoir ses raisons. Elles résidaient peut-être dans ces marques immuables. Ma curiosité prenait le pas et c'est d'un œil fasciné que j'observais les cicatrices de William. Comme si je m'attendais à ce qu'elles me délivrent leurs secrets, leur histoire. Son histoire. Va mettre du bois dans le feu et bois ton verre, m'ordonna-t-il sobrement, coupant mes rêveries futiles. Je restai immobile alors qu'il se déplaçait vers la salle d'eau. Il n'allait pas appeler la garde ? Un soulagement m'éprit et je m'exécutai. D'abord pour raviver le feu. M'avançant vers les bûche, je marquai une pause. Son épée était là, posée, discrète et en même temps bruyante. La lame aiguisée me lançait un appel. Je n'avais jamais tenu d'épée de ma courte vie. Songeuse, je finis par secouer ma tête de déni. Non, je ne pouvais pas faire ça. Je ne pourrais pas faire ça. Rien que l'idée d'y avoir pensé me raidissait. Tuer un homme... Je l'aurais peut-être fait il y a quelques jours. Je l'aurais peut-être tué si on m'en avait donné l'occasion. Mais contre toute attente, j'étais rassurée de ne pas avoir eu ce choix. L'avais-je aujourd'hui ? Je n'avais pas vu cette arme. Je n'ai pas vu cette arme. Me répétai-je comme pour me convaincre que cette possibilité n'était même pas envisageable.

    Je nourris le feu puis me relève vers le breuvage qu'il m'avait ordonné de boire. Une hésitation. Je n'étais pas une amatrice de vignobles mais je sentais que j'en aurai besoin. Sans me faire prier, je bus une lampée du verre. Le goût âcre de l'alcool crispa mes traits. D'un geste presque courageux, je ne me laissai pas le temps d'y penser et bus le reste du verre d'une traite. Ce n'était pas horrible si on enlevait le retour alcoolisé... Ma tête tourna légèrement durant une brève seconde, comme éprise d'un vertige. Je reposai le verre et dans une démarche naturellement feutrée, je m'approchai de la salle d'eau, l'observant sans le regarder. Je retournai vers le feu et rassemblai les braises qui s'échappaient avec le tisonnier. L'ivresse n'était pas recommandable. Elle faisait apparaître une nature obscure chez les hommes. Mais dans ce monde obscur, peut-être que c'était le seul échappatoire qui me restait pour tenir bon...
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 18:54


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    J'avançais vers la salle d'eau et retirai le tissus qui cachait ma virilité en pleine forme une fois arrivé dans la pièce. Je n'avais pas lâché la bouteille de vin que je m'obligeai à poser sur un meuble en bois massif. Je prenais un pantalon blanc en lin qui atteignait mes pieds. Ample et agréable à porter, je regardais le haut laissé à côté. Je n'avais pas froid, je dormirai sans...  

    J'entendais les crépitements du feu dans la pièce principale. Douce et obéissante... Elle était docile. J'aimais les femmes qui osaient se rebeller, qui avait l'espoir d'arriver à m'impression  et de me pousser au respect. Leean n'était rien de tout ça et pourtant elle m'empêchait de faire toutes les atrocités que j'avais en tête. J'aimais les femmes fortes qui me poussaient à les haïr chaque jour. Elles étaient un moyen de raviver la flamme éternelle de la haine. Mais pas cette petite créature. Je sentais son regard sur moi alors que j'avais le dos tourné.

    Reprenant ma bouteille, je revins dans la pièce principale où Leean ravivait le feu avec le tisonnier posé non loin. Je m'approchais d'elle, l'observant elle et ses formes  et je remplis à nouveau son verre, lui faisant un simple signe d'un claquement de doigt pour qu'elle boive à nouveau. Je ne voulais pas la saouler mais ici l'eau était quelque chose de rare. En Tanaïs, l'eau pouvait être récupéré à la source et était pure mais ici, le climat ne permettait pas d'avoir cette même confiance. Le vin était plus consommé que l'eau. Je m'installais dans le fauteuil, regardant les flammes se raviver peu à peu.

    Deux heures et tu retournes en cage, disais-je toujours d'un ton calme.

    J'enfonçais ma tête dans le fauteuil, ne lâchant pas du regard la cheminée. Plusieurs autres gorgées de vin  me firent fermer les yeux quelques secondes, je sentais cette légère euphorie dû à la fermentation du raisin monter en moi. Je pris une grande inspiration et murmurai à ma visiteuse.


    Je m'en vais demain matin, une mission pour le roi. Je ne sais pas quand je vais rentrer.

    Mes paroles étaient lourdes de sens. Elle sera certainement soulager de ne plus me voir, de ne plus subir mes réactions et mes envies. Je ne savais pas quand est-ce que j'allais rentrer, si j'allais rentrer, si je réussirai ma mission. Tout allait dépendre de l'efficacité de mes hommes. Mes pensées se tournèrent vers ma mission pendant quelques minutes. Je passais ma main sur ma barbe, pensif mais ce fut de courte durée car l'alcool m'empêchait de me concentrer bien longtemps.

    Je me levais sentant l'alcool m'envahir un peu plus, m'obligeant à m'appuyer quelques secondes sur le dossier du fauteuil . Je posais la bouteille sur le guéridon puis m'approchais de Leaan. Je déposais une main sur la partie du visage que j'avais giflé quelques minutes plus tôt, légèrement rosie et chaude par le coup.


    Je ne te résisterai pas longtemps ma petite Leean, disais-je dans une murmure.

    Je poussais un soupire, caressant ses longs cheveux. Je passais à côté d'elle et allait à la gauche de mon lit pour tirer sur une corde. J'attendis une dizaine de seconde avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte et sur mon ordre l'ouvrir. La tête d'un homme apparu.


    Apporte moi à manger et une autre bouteille de vin, lui ordonnai-je autoritairement.

    Je retournais vers le fauteuil, pris une rasade de vin et ordonna d'une voix doucereuse:


    Déshabille toi.





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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 20:14

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    William Reagan & Leean Brawick
    J'aurais aimé ne pas avoir goûté à ce semblant de liberté. J'aurais aimé ne pas avoir vu l'horizon. Continué à me morfondre dans ma peine et ma souffrance, me laisser engloutir par mes démons. Mais cette paix illusoire me faisait du bien. Malgré les circonstances, elle m'empêchait de sombrer. Devrai-je remercier le garde qui m'a amenée ? Je doute que cela puisse être reçu comme tel. On y verrait plutôt une provocation juvénile. Être gentil alors qu'on nous mettait plus bas que terre, ce n'était pas ce qu'on pouvait décrire comme une réaction normale ou saine d'esprit. Pourtant je l'étais - enfin je pense - saine d'esprit. Malgré al situation, je restais humaine, luttant pour rester moi-même.

    La résistance n'aurait rien fait avancer. Au contraire, cela aurait attisé les lubies de William. Il aimait voir la douleur des autres, le mal qu'ils se donnaient à lui résister. Ce n'était que suppositions mais ça m'avait l'air plus que plausible. Sinon comment expliquer cette déroute qui semblait l'éprendre face à moi ? Je n'en jouais pas, manipuler les autres, qui plus est par leurs émotions, n'était pas une discipline que j'exerçais par plaisir. Il m'est arrivé de mentir, notamment ici. Cependant il y avait tout un contexte qui m'y amenait. Lui, il avait bien vu que je n'étais pas celle que je prétendais être. Il savait que je n'avais rien d'une guerrière Méliana, ni d'une Méliana de marque. Je n'avais rien en commun avec ces femmes. Et mon nom l'avait visiblement marqué d'une façon que j'ignorais. Dans tous les cas, il savait.

    Ses pas s'avançaient vers moi, ayant abandonné sa serviette pour un pantalon blanc. Le blanc n'allait qu'à son corps. Sa personnalité n'en n'avait rien en rapport. Je le verrais en rouge ou en noir. Un claquement de doigts attira mon attention sur le verre qu'il venait de remplir. J'échappai un soupir. Et on disait que les paysans manquaient de savoir vivre... Les nobles et anoblis étaient bien plus irrespectueux et exécrables que les petites gens. Malgré cela, je ne me fis pas prier et pris le verre que je commençai à boire. Je commençais à croire qu'il ne buvait que ça. Même si ce n'était pas son intention, me saouler ne me ferait sûrement pas de mal. Cela pourrait rendre l'instant moins pénible et ajouter au profit de cette escapade loin des barreaux. Deux heures et tu retournes en cage, m'informa le Paliontos d'une voix posée. Deux heures. C'était déjà plus que je n'espérais.

    Deux heures à rester face à cette cheminée ne me dérangerait pas le moins du monde. Deux heures où la clarté m'éloignerait de la folie des cachots. Deux heures de répit. Mes yeux se fermaient longuement avant de s'ouvrir à nouveau, comme s'ils se nourrissait de la chaleur du foyer. Je m'en vais demain matin, annonça William dans un murmure apaisant. Une mission pour le roi. Je ne sais pas quand je vais rentrer. Je ne comprenais pas pourquoi il me disait ça : voulait-il seulement bavarder ? Je n'étais pas très bonne pour faire la conversation, pas bavarde pour un sou. Ou pensait-il que cela avait de l'intérêt que je sois au courant ? Si c'était le cas, alors il n'avait pas tord. Il allait s'en aller. Cela ne m'attristait pas, persuadée qu'un homme de sa trempe finirait tout de même pas revenir vivant. Toutefois, cela me faisait un pincement au cœur. Pensai-je qu'il pouvait me protéger tant qu'il était là ? Est-ce qu'il comptait par un quelconque prodige subconscient ? Aucune idée. Cependant la conclusion est que cela ne me réjouissait pas.

    Deux heures de répit. Je me levai en me dirigeant vers la fenêtre. La nuit était opaque et les lumières dessinaient les contours de la falaise sur laquelle le château semblait être perché. Je n'emmènerai pas ma petite sœur voir ce château-ci. Il ne me semblait pas moche, mais la noirceur de ses habitants le peignait d'une triste douleur maléfique. Pourtant l'édifice avait dans son style une grandeur mystérieuse qui complaisait mon esprit rêveur. J'entendis William se lever, je me tournai vers lui comme pour le surveiller. Il s'approchait de moi. Je ne te résisterai pas longtemps ma petite Leean, dit-il en déposa sa main sur mon visage qu'il avait frappé. Mes sourcils se plissaient d'inquiétude. Pourtant je savais que cela allait arriver. Sa voix était un murmure délicat qui parcourait l'air humide et chaud de la chambre. Son soupir vint s'échouer sur ma bouche alors qu'il laissait ses doigts défiler le long de mes cheveux blonds.

    Ma respiration restait remarquablement stable, j'étais calme malgré notre proximité menaçante. Il finit par s'éloigner et tira une corde. Je baissai les yeux avant de les reporter vers la vue qu'offrait la fenêtre. Avais-je tous mes esprits ? Le vin me montait-il à la tête et brouillait-il mes pensées ? Comment avais-je pu rester placide à ce contact pour le moins... sensuel... Cet homme avait exécuté mon père et mon frère, il m'avait violée, et maintenant je restais près de lui, docile et complaisante ? Tu me fais peur Leean... Pensai-je de moi-même. On entra dans la pièce. Apporte moi à manger et une autre bouteille de vin, ordonna William en retournant s'asseoir sur son fauteuil. Encore du vin ? Je terminai mon verre et le reposai, plissant les yeux. Mes doigts me semblaient être engourdis. Était-ce dû à mon ébriété ?  Déshabille-toi.

    Je me sentais comme flottant dans le vide, vacillante. Au moins il savait ce qu'il voulait actes et se gardait d'être implicite ou de faire douter. Ce qui n'était pas le cas de ses ressentis. J'étais bien plus choquée par son intonation mielleuse que par sa requête. D'habitude, j'étais douée avec les gens : je pouvais comprendre ce qu'ils pensaient, me mettre à leur place. Une empathie qui s'alliait avec mon envie d'aider les autres. Mais William était trop torturé par lui-même pour que cela fonctionne avec lui. Quelque chose le bloquait et à chaque pas qu'il faisait en avant, il s'efforçait dans faire quatre en arrière. Je voyais cela comme une peur, une crainte de réaliser que finalement, il est capable de ressentir des sentiments sans forcément provoquer le malheur d'autrui. Que quelque par, il est encore humain.

    Ces secondes de réflexion me permirent de braver ma pudeur et timidement, je desserrai les attaches de cette belle robe, laissant s'échoir les manches le long de mes bras, puis fis glisser la robe jusqu'à mes pieds. Je me rapprochai de la lueur de la cheminée. Ce pas avait déjà été franchis, pourquoi le redouter ? Bien que ça me répugnait, c'était là le prix pour ces instants loin des abîmes. De mon point de vue, cela restait raisonnable comme prix. C'était me donner peu de valeur, mais nous étions en Hérimor. Et dans ce pays, les femmes n'en avaient aucune. Elles étaient le bas de l'échelle, réduites à l'esclavage par naissance. De simples objets pour les Paliontos. Vas-tu me faire mal ? Demandai-je craintive mais aussi déterminée. Comme un animal blessé qui vous demanderez de l'achever rapidement. Non pas que je voulais que ce soit rapide ou lent, j'espérais seulement que cela puisse être moins... douloureux.
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 22:16


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    AVEC Leean Brawick



    Mes yeux ne se détachèrent pas de son corps qu'elle déshabillait lentement et timidement. L'alcool l'aider à ne pas rechigner. Si elle avait refusé, je lui aurais arraché sans la moindre vergogne. Je la dévorai du regard, détaillant chacune de ses formes d'un œil lubrique. Comment résister à l'appel de la chair? A ma grande surprise, Leean s'approcha d'elle même vers moi, vers le feu de la cheminée. Je lui fis un simple signe de main pour qu'elle s'approche un peu plus, restant debout. A présent, elle était à quelques centimètres de moi, toujours debout, en position dominante. Cela me fit sourire quelques instants jusqu'à ce qu'elle me demande une chose qui l'effaça immédiatement. Je la regardai sans un mot, posant une main derrière le creux de ses reins pour la tenir en place. Mes lèvres se posèrent sur son ventre.

    Oui, murmurai-je en réponse à sa question laissant une tension naissance entre nous deux.

    Qu'allais-je faire? Mes sens étaient en alerte. Evidemment, j'allais lui faire du mal, une prisonnière, certes qui préfère rester ici que dans un cachot, n'était consentante en rien. Elle allait avoir mal. J'allais glisser ma deuxième dans son dos quand quelqu'un frappa à la porte. Je grognais pour dire d'entrer et l'homme de tout à l'heure revint avec un plateau de viande rôties, de légumes crus accompagné d'une bouteille de vin, d'un verre, d'une serviette et de couverts. Je ne le calculais pas le servant, trop occupé à caresser la prisonnière qui devait être plus que gênée d'être dans cette position.

    Bordel, mais qu'est-ce qui se passe. Je me détachai d'elle rapidement, lui ordonnant de s'asseoir sur le sol à mes pieds, tel un animal près du feu. Mes manières de Palionto reprenaient enfin le dessus. Je ne pouvais pas me laisser mettre à mal à cause d'une satanée femme. Je pris la bouteille, en remplis un verre et le tendis à nouveau vers la jeune femme. Je bus quelques gorgées à mon tour et après un soupir, je lui annonçais calmement.


    Je serais un monstre si je mangeais seul. mangeons avant. Vu que je ne serai plus là pour te nourrir, profite de ton dernier vrai repas.

    J'étais prétentieux de penser que personne n'allait lui apporter, bien que cela soit la vérité. Peu de Paliontos s'amusait à nourrir les esclaves. Je lui tendais l'assiette afin qu'elle se serve et qu'elle mange avec ses doigts et à chaque fois qu'elle finissait je lui retendais. Je mangeais moi-même avec les doigts, coupant la viande avec le couteau qui avait été apporté. J'accompagnais mon repas avec la bouteille de vin que je ne dégustais pas. J'avais soif mais plus j'étais euphorique plus j'avais envie de boire. M'essuyant les doigts et ma bouche sur une serviette posé sur le plateau, je lui tendis la serviette afin qu'elle fasse de même. J'avais légèrement la tête qui tournait, je me sentais bien.

    Viens là, lui ordonnais-je pour qu'elle vienne s'asseoir sur mes genoux dans la plus grande nudité.

    Obéissante elle le serait. Elle ne tenterait pas Ortiv. Elle savait ce qui allait se passer pour elle. Je n'avais pas eu envie mais l'alcool aidant, je n'avais qu'une envie : la posséder à nouveau. N'importe quelle femme aurait pu suffire mais elle était là. Dans cette robe, elle était magnifique, dans son plus simple appareil, Leean était divine. Par Ortiv, Adalya était-elle en train de s'emparer de moi?

    J'attendis qu'elle s'assoit sur mes genoux pour la contempler. Mes mains se posèrent sur ses cuisses chastement. J'aurai pu l'amener immédiatement sur le lit, m'emparer d'elle et la jeter comme je l'avais fait. Mais j'avais envie de jouer à un jeu simple. Je l'avais embrassée la première fois, elle allait devoir déposer ses lèvres sur les miennes en tout état de cause. Je relevais ma tête, ma gorge déployait, ma tête s'appuyait sur le fauteuil et avec le sourire d'un homme euphorique, je dis:  


    Embrasse moi.




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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyDim 19 Oct - 23:20

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    William Reagan & Leean Brawick
    Ma coopération semblait l'amuser. Mais cela n'avait rien de plaisant pour moi. Alors que je m'inquiétais de mon sort, un simple oui transcenda l'atmosphère bercée d'une ivresse naissance. J'avais posé la question mais la réponse aurait découlé d'elle-même si j'avais été dans un état normal. Que pouvais-je espérer d'autre venant de cet homme ? Je suivais ses gestes lentement, hésitante. Je n'étais pas à l'aise, loin de là. Cela pouvait se lire sur mon visage. J'avais ce nœud dans l'estomac qui me serrait, ce vin qui dispersait son emprise dans mon sang. Ces mains qui me parcouraient... Elles étaient rugueuse, désagréables et pourtant brûlant ma peau à chaque passage d'une chaleur mélangeant douceur et animosité.

    On frappa à la porte, William ne bougea pas d'un cil et se contenta d'autoriser l'entrée. Un serviteur à qui je portai inconsciemment un regard de détresse. Il me regarda un bref instant puis détourna ses yeux. Il n'était là que pour poser ce plateau. Je me sentais si honteuse dans cette position... Un objet. C'est ce que je serais pour ces prochaines heures. C'est le prix que je devais assumer. Et même si je n'avais aucune idée d'où elle provenait : j'aurais la force d'assumer. Le serviteur s'en alla et soudain, William s'arrêta. Il m'ordonna de m'asseoir à même le sol. C'est pas vrai... Je peinais à croire que ce genre d'hommes pouvait exister. Il y avait tellement de dédain chez cette personne... En essayant de cacher quelques parties de mon corps, je finis par m'asseoir.

    Il me servit à nouveau un verre de vin. Comme si c'était mon échappatoire à cette torture, je le bus d'une traite, fermant les yeux. Je n'aimais pas le vin, finis-je par comprendre. Je serais un monstre si je mangeais seul, déclara calmement le Paliontos.  Mangeons avant. Vu que je ne serai plus là pour te nourrir, profite de ton dernier vrai repas. Tout ça me coupait l'appétit. Mais il avait presque raison : les repas étaient aussi rares que les visiteurs bien intentionnés... Il me tendit l'assiette que je regardai d'abord avec dégoût. Est-ce que j'arriverais à manger la moindre bouchée ? Je pris une inspiration et avec mes doigts je saisis un bout de... je ne sais quoi que je mangeai sans me poser plus de question. Je m'essuyai avec la serviette qu'il finit par me tendre. Je ne me sentais pas bien...

    Finissant mon verre de vin je fermai un instant les yeux comme pour reprendre mes esprits alors que je faisais tout pour perdre toute capacité à raisonner. Comme si un démon et un ange livraient bataille dans ma tête. Viens là, continuait-il de m'ordonner. Il me dirigeait comme on contrôle une marionnette. Je ne pense pas que ce soit là son jeu préféré mais cela m'importait tellement peu... La vérité est que je ne lui devais rien, lui me devait beaucoup. Pourquoi continuer à suivre ses désirs alors qu'il devrait payer pour le mal qu'il m'avait fait ? Pourquoi lui donner satisfaction alors qu'il n'avait que faire de ce que je pouvais ressentir ? Je n'arrivais plus à me comprendre. Échappant à ma propre logique, à tout ce que je pouvais penser et penser croire, je me levai et non sans retenue, je vins m'asseoir sur ses genoux.

    J'avais tellement honte... Redoutant chacun de ses gestes, j'essayais de me persuader que tout allait bien se passer. Que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. Mais je n'arrivais même pas à penser à autre chose, à m'évader par l'esprit alors qu'il disposerait de mon corps. L'ivresse avait-elle cet effet ? Je ne pense pas, malheureusement, le problème venait de moi. Ou plutôt de lui et de l'emprise qu'il exerçait inexplicablement sur moi. Cet homme que je détestais plus que l'enfer il y de ça quelques jours et que j'allais satisfaire ce jour. Tout cela n'avait aucun sens ! Ses mains se posèrent à nouveau sur moi, traçant un chemin sur mes jambes nues alors que je restais la plus renfermée possible. Embrasse-moi. Mon regard affronta le sien. C'était bien plus qu'une humiliation, c'était entrer dans son jeu et l'accepter. Adalya... qu'étais-je entrain de faire ? Très lentement, mon visage s'approcha du sien. Mes yeux se ferment et mes lèvres finissent par croiser les siennes. J'ai l'impression de tomber... Le vin fait tourner mon monde et je parviens à ne plus penser à rien, comme si tout s'était évaporé. Il n'était plus William, je n'étais plus dans cette chambre, ni en Hérimor, je n'étais plus nul part... Ma main vint se poser sur son visage et tomber sur son cou alors que nos lèvres s'adonnaient à une danse passionnelle. Je n'étais même plus moi... L'alcool faisait sombrer mon esprit.
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyLun 20 Oct - 0:40


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    [Elle aurait pu dire: ouais je préfère retourner aux cachots]

    Obéissante, elle l'était. Je pouvais tout miser la dessus. Je pouvais laisser un couteau près d'elle, mon épée et la laisser utiliser le tisonnier sans qu'elle ne se rebelle. Elle vint s'asseoir sur mes cuisses. Je touchais sa peau douce que j'avais envie d'embrasser et de sentir. Leean me regarda alors que je lui ordonnais de m'embrasser. Mes yeux étaient joueurs et brillaient de cette petite flamme dominatrice. J'allais gagner. La prisonnière hésitait quelques instants et finit par s'approcher lentement pour poser ses lèvres sur les miennes. Je la regardais faire et pris par cette étrange et électrique sensation, je fermais les yeux à mon tour pour apprécier ses lèvres à demi-consentantes. Elle posa sa main sur mon visage ce qui me raidit aussitôt, mais je ne voulais pas arrêter cet échange agréable. Sa main glissa sur mon cou, je ne pouvais plus. Mon cœur accélérait et se resserrait. Ce fut moi qui arrêtait le baiser en prenant sa main, sans aucune violence pour l'enlever de là.

    Ne me touche pas, murmurai-je dans un souffle en ne détachant pas mon regard du sien.

    Pourquoi est-ce que les mains me donnaient autant de fil à retordre? Je pouvais sentir son corps contre le mien, sentir ses bras autour de moi mais je n'arrivais pas à supporter ses mains. Je ne supportais les mains de personnes. Ce mauvais moment mit aux oubliettes, je pris son visage entre mes deux mains rugueuses et l'embrassa passionnément, déliant ses lèvres à mon plus grand plaisir. Je profitai pour balader mes mains sur son corps du bout des doigts. Arrivant au niveau de ses cuisses, je glissai mes mains sous ces dernières afin de pouvoir la soulever, me lever et l'amener sur le lit.

    Je voulais la posséder. Je la déposai sur le lit en douceur, chose étrange que je mettais sur le dos de l'alcool. Je me glissais sur elle pour échanger un baiser. Mes lèvres glissèrent peu à peu sur son cou pour atterrir sur son torse où reposait deux petits seins ronds et fermes que j'avais envie de tenir. Il était bien plus facile pour moi d'avoir une femme attachée à un mur, je pouvais facilement utiliser mes mains et ma bouche pour m'amuser. Mais, couché et dans cette position, je n'en avais pas l'habitude. Encore une fois, je ne prenais jamais une femme dans cette position. Elle n'était pas assez humiliante. Pourtant je m'y tenais. Mes lèvres restaient près des siennes et mes mains jouaient avec le reste de son corps alors que je décidais de me mettre légèrement sur le côté pour profiter de ce jouet qu'était Leean.  

    Je sentais bien une résistance peu à peu que je descendais vers ses cuisses, mais elle ne tenait pas longtemps. L'alcool aidant et son espoir que cela se termine vite peut-être... Glissant mes doigts entre ses cuisses, je la caressais et je voyais enfin sentais bien qu'il y avait quelque chose qui avait changé en elle. Ce n'était pas suffisant pour la pénétrer mais cela me satisfaisait amplement, dressant plus durement que jamais mon sexe contre elle. Mon souffle s'accélérait, mon excitation était au sommet. Il était temps pour moi de la posséder à nouveau. J'humectais mes doigts afin d'aider mon intrusion en elle. Juste avant, je la regardais, je voulais lui dire qu'elle était parfaite mais ma voix était coupée. J'écartais ses jambes et entrais en elle, lentement, gémissant dans un râle de plaisir. Mes allés et retours étaient doux au début puis j'accélérais au fur et à mesure que monter en moi le plaisir, ce coup électrique qui m'envahissais à chaque fois. Mes deux mains étaient enfoncés dans le matelas et je pouvais la contempler à la lumière du feu de cheminée.

    L'alcool me permettait de tenir plus longtemps. Ce devait être un vrai supplice pour Leean, mais bien que j'essayais bizarrement d'aller tranquillement, je me moquais de ce qu'elle pouvait ressentir. En fait, non, je ne savais pas. Arrête de réfléchir William, tu deviens une de ses femelles prise de tête. Je sentais que ça allait venir, j'accélérais de plus en plus, mes gémissement gutturaux étaient de plus en plus fréquent et je me libérais de cette pression m'enfonçant une dernière fois le plus loin possible. Essoufflé, je tombais sur elle, ma tête se calant dans le creux de son cou comme quand je l'avais fait dans les cachots. Je me retirai d'elle mais la gardait sous mon emprise, la tenant par un bras.

    J'avais les yeux fermés et je n'arrivais pas à les ouvrir. Je me sentais bien, j'étais au chaud et j'avais ce doux parfum qui me berçait, m'entraînant dans les bras de Morphée (ou d'Ortiv mais il n'est pas très accueillant). J'aurais pu avoir des cauchemars qui auraient pu permettre de comprendre qu'il y avait un traumatisme de l'enfance derrière ma personnalité mais rien de tout cela. Je dormis à poing fermé contre elle, la serrant plus par moment que d'autres.

    Le lendemain fut perturbant. Quelqu'un qui tambourina à la porte. Je me réveillais en sursaut. Je regardais par la fenêtre, l'aube n'était pas encore levé. C'était l'heure pour moi de partir. Les flammes de la cheminée n'étaient pas encore éteinte, ils ne restaient que des braises. Je restais livide lorsque je la vis dans mon lit, ensommeillée et dans le plus simple appareil.


    Qu'est-ce que tu fais encore ici! grognai-je oubliant mon sommeil rapide.



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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyLun 20 Oct - 1:54

    The dark side of the moon
    William Reagan & Leean Brawick
    Ces deux heures allaient probablement être les plus longues de ma vie. Heureusement qu'il m'avait donné ce vin... je ne pouvais pas assurer que je serais restée raisonnable sans cela. Raisonnable : ne rien tenter de stupide, d'impulsif. Alors que je lui donnais le baiser qu'il avait réclamé, ma main le gêna, cassant l'intimité de l'échange sans violence pour autant. Ne me touche pas, lança-t-il. Cela me satisfaisait. Un léger sourire en coin. Ne joue pas, notai-je à mon encontre. Ce n'est pas comme si je l'avais agressé, et puis cette fois, l'aura féminine avait évité le pire. Il était un Paliontos, un monstre cruel et sanguinaire, mais il était tout aussi faible que les autres face à une femme nue. Recluse dans ma vie banale et sans vagues, loin de la ville, je n'avais jamais expérimenté ce pouvoir que les femmes pouvaient naturellement acquérir auprès des hommes. C'est donc ça. Les Paliontos seraient-ils simplement des personnes exprimant leur jalousie face à la gente féminine ? Il avait les muscles et nous la séduction ?

    L'alcool déviait mon esprit. Tout ça m'était égal car l'opposition homme femme n'était, à mon sens, pas un prétexte de guerre. Nous étions fait pour être ensemble, pas pour nous entre-tuer. Machinalement, il vient poser ses deux mains autour de mon visage et m'embrassa avec fougue. Ce n'était pas un échange que j'appréciais, mais je le supportais. Le vin aidait, indéniablement. Ses mains partirent en voyage vers mes jambes et d'un geste sûr, il me souleva jusqu'au lit où il me déposa délicatement. Les draps de soie étaient plus confortables qu'un mur... Mais le résultat allait être le même. L'appréhension de cet instant me raidissait dés lors que ses mains descendaient. Je concentrai mon regard sur ses yeux. Son expression douce devenait de plus en plus bestiale, comme si l'acte révélait ses véritables instincts de prédateur. Je n'étais qu'un objet, une proie - assez facile par ailleurs. Pas de lutte acharnée, pas de gémissements. J'étais tendue mais mon ébriété semblait délier mon corps.

    William se laissa aller sur le côté, appréciant la vue et le toucher. Pourquoi prenait-il ainsi son temps ? Je ne le quittai pas des yeux. La peur m'avait quittée, il ne restait que l'appréhension. Mon visage quant à lui, était neutre et suivant l'emplacement de ses mains, ma respiration se bloquait frénétiquement. Je me trompais, il restait une once de peur en moi. La peur de ressentir quelque chose. La peur qu'il parvienne à me faire ressentir quelque chose de bon alors que tout en lui suintait le mal incarné. Si mes sens percevaient une telle chose, cela ferait-il de moi une toute aussi mauvaise et décadente personne ? Alors qu'il se dirige vers son but ultime de ses doigts, je ferme les yeux et expire longuement, concentrée pour ne pas souffrir, pour ne rien ressentir. Nos regards se croisent à nouveau. J'ai l'impression qu'il tente de me dire quelque chose mais il ne dit pas un mot.

    Une brève coupure qui précéda son geste final, surplombant mon corps tout entier, il écarta mes jambes qui lui faisaient obstacle. Respire Leean, respire... Alors qu'il se met en action, je retiens un bruit de douleur. Ça l'était moins que la dernière fois, beaucoup moins. Je ne lâche pas son visage des yeux, l'observant se muer au gré de son excitation. Je ne sens plus la douleur. Je... je ne sentais que sa peau contre la mienne, sa chaleur et son souffle, ses râles et ses gestes. Tout se passait sans complication. jusqu'à ce que mes démons me fassent signe. L'inconfort finit par se faire plus intense alors que sa jubilation s'accumulait. Je serrai mes poings et fermai mes yeux mais je n'avais pour seule envie que de lui enfoncer mes ongles dans sa chaire, mais prendre le contrôle n'était pas la solution. C'était même une idée totalement idiote vu le personnage... Je me contentai de repenser à ces draps de soie, ce sentiment que l'on s'occupait de moi malgré que ce soit seulement intéressé. Il continuait son mouvement de va et viens.

    Je sombrais dans une incompréhension total, un flou qui dans mon ivresse me faisait oublier l'homme et ainsi ressentir un bien-être m'envahir, une sorte de magie qui dans la communion de nos deux corps accomplissait un rituel de vie et d'expiation. Pourtant je restai muette, avec pour seul rythme celui qu'il m'octroyait, entrecoupant mon souffle lorsqu'il alla en profondeur, aboutissant l'acte. Nous étions tout deux essoufflés lorsqu'il se retira, mais il prit plus de temps avant de reprendre un rythme plus normal. Ce n'est pas comme s'il avait retenu ses forces... William resta sur moi, maintenant mon bras comme s'il avait peur que je m'évapore. Nous restâmes pendant de longues secondes ainsi, lui respirant dans le creux de mon cou, moi tentant de reprendre mes esprits et de comprendre ce qui venait de se passer. Puis les secondes devinrent des minutes et son souffle devint étrangement calme et long. S'était-il endormi ? William ? Aucune réponse. Je soupirai et mordillai ma lèvre.

    Devais-je le réveiller ? Je tentai de bouger mais je ne parvins qu'à me hisser un peu plus de côté. Sa tête resta posée sur mon épaule et il gardait son étreinte sur mon bras. Tirant un côté de la couverture vers nous, je me résolu à tenter de faire de même : dormir. C'était tout à mon avantage. Une nuit dans un confort total. J'aurais préféré meilleure ou moindre compagnie mais je n'étais pas difficile, personne ne saurait l'être en tant que prisonnier. Cependant, je n'arrivais pas à fermer les yeux plus de deux minutes consécutives. J'étais bien trop pensive... Je tournai la tête pour le contempler. Hormis ses marques, il était plutôt beau et ses yeux fermés, ses muscles relâchés, il paraissait même normal. Je fronçai les sourcils. Comment pouvait-il paraître si normal en dormant ? C'était une torture pour moi de détester quelqu'un qui avait ce côté caché de lumière. Le bien en lui existait, j'en étais persuadée et c'était bien la raison qui m'empêchait de le haïr comme je l'avais haïs. Personne ne restait innocent toute sa vie, personne ne devait mauvais de toute son âme. William ne pourrait inéluctablement pas changer et devenir quelqu'un de bon, mais tout en lui n'était pas à jeter.

    C'est en le regardant et en pensant à cela que mes paupières finirent pas ne plus s'ouvrir et m'accorder un sommeil de plomb. Qu'est-ce que tu fais encore ici ! Un cri, un sursaut puis me voilà à demi-assise. J'étais nue ! Je tirai la couverture et me cachai. Ensuite je laissai mon cerveau analyser ce qu'il avait entendu. Que faisais-je encore ici... où ? Je balaye la salle d'un regard vif et déglutis. J'aurais peut-être dû le réveiller... Mais c'était trop tard, n'est-ce pas ? Au moins j'avais apprécié ce sommeil. Je me suis juste endormie... dis-je en soulignant consciemment l'évidence sans pour autant paraître désobligeante. Tout comme toi visiblement, ajoutai-je d'une voix suave en le regardant. Rejeter la faute sur lui m'évitera sûrement une sentence. Mais sans attendre, je me levai, découvrant mon corps, puis attrapai la robe dans laquelle j'était venue. Il allait me renvoyer là-bas d'un simple élan, cela ne faisait aucun doute. Et je resterai coopérative : j'avais eu plus qu'il n'avait voulu m'accorder. Je n'allais pas chercher à abuser de sa légendaire cordialité. Ta mission pour le roi, c'est en Tanaïs n'est-ce pas ? Demandai-je non sans hésitations.
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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyMar 21 Oct - 15:43


    The dark side of the moon
    AVEC Leean Brawick




    Leean se réveilla en sursaut. Elle ne dormait que trop profondément bien et cela me dérangeait. A croire que cette petite sotte avec pris ses aises. J'étais fou de mettre endormi contre elle. Dans cet état de faiblesse qu'était le sommeil, elle aurait pu me tuer à tout moment. Elle justifia sa présence par un simple fait. Elle s'était endormie après l'avoir culbuter sans vergognes mais elle osa me dire que j'avais fait de même, ce qui fit pousser un grognement qui lui disait de ne pas franchir de limite. Non, je n'avais pas le temps de la corriger. J'enfilai rapidement des vêtements  plus chaudement pour aller en Tanaïs car j'étais encore dans le plus simple appareil. Alors que j'accrochais à mon épée à ma ceinture, j'entendis encore la voix de Leean qui m 'arrêta immédiatement.

    Silence, grognai-je

    Elle n'en avait que faire, elle faisait tout pour repousser son retour au cachot. Je regardais par la fenêtre puis maugréa de plus belle. Je m'avançais à grand pas en sa direction puis je l'attrapai par le poignée et l’entraînai avec moi hors de la chambre sans lui adresser le moindre regard, ni même le moindre sourire. Au pas de course, je lui fais descendre les escaliers alors que beaucoup dormait encore. Sans aucun mot, je la ramène à son cachot et la laisse entre les mains du garde qui se réveille en sursaut lui aussi, manquant de tomber de sa chaise.

    Ma mine furieuse lui fit comprendre que je n'avais pas envie de discuter avec lui. Je restais là à la regarder partir dans les profondeurs du cachots. Une fois qu'elle disparut de mon champs de vision, j'arrivais enfin à respirer, poussant un long souffle de soulagement.

    Sorcière, murmurai-je.

    J'avais l'impression qu'un étau de broyer la poitrine, bien qu'en réalité cela soit moins douloureux si c'en était réellement un. Je restais quelques secondes puis sortait du château pour de diriger vers les écuries.  

    Mes hommes étaient là, quasiment tous prêt. Je pouvais voir les premiers rayons de soleil apparaître au loin. J'aboyais des ordres afin qu'on m'amène mon armure et mon cheval. Ceux qui pouvait se payer un cheval attendaient près de leur monture mais la majorité des hommes n'avaient pas les moyens d'entretenir un cheval. L'écuyer m'aider à enfiler une armure de plaques sur le gambison. Je gardais de côté, le reste de mon armure car je préférais voyager librement jusqu'en Tanaïs.

    Le départ fut rapide, je ne me retournai pas, j'essayais à tout prix de m'enlever ce visage et ce corps de mon esprit. Je pense que c'est à cause d'elle que je me suis retrouvée dans une prison de Mélianas. Oui Leean m'avait ensorcelé ...




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    MessageSujet: Re: [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick]   [-18ans] The Dark Side Of The Moon [Pv Leean Brawick] EmptyMar 21 Oct - 19:10

    The dark side of the moon
    William Reagan & Leean Brawick
    De longues heures de faiblesse, autant pour lui que pour moi, où mes rêves s'étaient envolés haut. J'avais l'impression que c'était la première nuit que je passais dans ce château, le premier repos que j'avais depuis mon arrivée... Bien sûr que j'avais pris mes aises, comme toute personne prend ses aises lorsque son inconscient le guide. William aurait pu me lâcher, me tuer, peu m'importait dans cet état de sommeil. Je n'aurais pas été capable de faire ces actes, le lâcher ou le tuer. Ma survie n'allait pas dépendre du trépas de cet homme. Au contraire, peut-être que m'accrocher à lui pourrait être une solution... Quand bien même, il était trop tard. Il partait. Silence, maugréa-t-il alors que je l'interrogeais sur son voyage. Cela m'intéressait... non pas pour savoir où il serait, mais peut-être qu'il allait vers mon village... il aurait peut-être pu rassurer ce qu'il avait laissé de ma famille. Je n'insistai pas. Il avait l'air plus que de mauvaise humeur, je n'allais pas dépasser les limites.

    Terminant de me vêtir, William me saisit par le bras et me força à suivre sa foulée rapide. On dévalait les marches et les couloirs. Il me faisait mal et mes à-coups pour l'inciter à desserrer son étreinte n'avaient aucun effet. M'en voulait-il à ce point pour forcer ainsi ? Quelles brutes ces Paliontos... Je préférais me taire, ne rien dire. Presque à me balancer dans les oubliettes, il laissa un gardien sorti des songes s'occuper de moi pour le reste du chemin. J'adressai un regard noir à William, comme si je l'accusais de me donner en pâture à d'autres gens de sa race. Mais je finis par ne plus le voir. Le garde m'entraîna d'un pas vif dans mon cachot et m'y balança. Je récupère la robe, dit-il d'un œil lubrique. Je lève les yeux aux ciel en soupirant, agacée. Exaspérée par ce réveil, par William, par son départ et ces requêtes qui allaient finir par ôter le peu de dignité qu'il me restait. Dans des gestes brusques, je retirai la robe et la balançai au visage du gardien avec un regard écœuré. Vous n'êtes que des sauvages, grognai-je alors qu'il respirait l'odeur des vêtements à peine réchauffés par mon corps. J'enfilai à nouveau mes haillons et me laissai glisser le long d'un mur pour finir assise. Oh... pleure pas ma belle, t'auras très vite d'autres princes charmants, lance-t-il dans un fou rire diabolique en refermant la porte.

    Il avait raison, j'en avais bien peur. D'autres... pires que William ? Je ne pense pas qu'il existe pire. Cet homme est à vous donner la nausée. Pas tant par son comportement bestiale que par ses prises de conscience brèves et intempestives comme une averse dont on prie l'arrêt. Je fermai les yeux, m'efforçant d'ignorer l'odeur, la froideur, l'humidité pourrissante. Devant mes paupières se reflétait le souvenir de la chambre, le chant des tisons de la cheminée, ces draps... Doucement, bercée par le rythme d'une fissure dont des gouttes d'eau noircie tombe, je m'endors à nouveau. Une chose est sûre : cette nuit m'avait redonné des forces. J'étais rassasiée et n'étais plus assoiffée. Peut-être parviendrai-je à sortir d'ici vivante, qui sait ?
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