300 mots(présentez votre personnage, son caractère, ses traits fort mais aussi brièvement son physique, a-t-il des signes distincts?) Homme fort, à la carrure robuste, j'ai des yeux bleus et des cheveux marrons. J'ai tendance à me laisser pousser la barbe par confort mais pour les occasions auprès de mon roi, je la fais disparaître avec quelques coups de rasoirs. Dirai-je de moi même que je suis beau? Je n'apporte que peu d'intérêt à l'allure physique tant que je suis en plein forme et que ce corps est prêt à se battre. Mais il est vrai que les quelques femmes que j'ai croisé à Valbrume et qui m'étaient interdis de toucher, je ne sais pour quelle stupide raison d'ailleurs. Et bien ces femmes avaient appréciés ma vue. Mais elles n'ont point goûter à ma vigueur et ma poigne de fer. Par mon allure, les personnes qui me croisent savent que je suis né de noble naissance. Le dédain et la prestance font que peu de monde ose s'approcher, par contre je vais vers eux et ce n'est jamais sans une idée derrière la tête.
 
Je suis sûre de moi, j'ai tendance à l'être trop même, je suis courageux, loyal et déterminé à réussir tout ce que j'entreprend. Quelque peu orgueilleux, j'aime malmener mes adversaires avec une pointe d'humour voir de sarcasmes. Manipulateur sur mon temps perdu, j'ai toujours ce petit sourire malicieux qui donne l'impression que je sais toujours tout. En dehors de cela, il s'avère que si je m'énerve, je pense pouvoir être capable de tuer quelqu'un. Non pas je pense, je suis capable de tuer quelqu'un et plusieurs hommes et femmes ont fait les frais de ma colère. Ce n'est jamais une colère non justifiée. Quoiqu'il m'arrive de boire un peu trop mais cela, je ne peux l'aborder avec vous. 

Mais il est vrai que ma récente capture commence à me faire changer... mais voir quoi, je ne le sais pas encore. Etre esclave de ces femmes pourrait changer quelque chose en moi? A leur égard? J'en doute fort.

 

J'étais voué à un avenir grandiose où la richesse était reine et où mes victoires sur ces immondes Mélianas était applaudies par le roi en personne. Fervent chevalier, noble de naissance, j'avais tout pour moi. Jusqu'à ce jour... dans cette cage, tel un animal. Mais commençons par le début, n'est-ce mon Prince?  
 
Je suis né en Herimor comme tout barbare digne de ce nom, dans la ville d'Hadibah au sud ouest du Castel Paliontis, non loin de l'Abbaye de Crom. Vous la connaissez mon Prince, c'est une ville réputée pour sa forge, la plus grande forge d'Herimor et certainement la plus grande de tout Noriendell. Bref, mon père, Edward Reagan descend d'une noble et vieille famille de barbare. Il était capitaine sous le règne de Killyan Erom, votre père. Lors de la prise du pouvoir par votre fère, mon père fut mis à l'écart. Il avait compris qu'il ne vivrait pas longtemps après son départ.
 
C'est un bref résumé alors vu que nous avons tout notre temps, je vais un peu approfondir mon histoire car en toute histoire se révèle l'homme que l'on en a en face de soi. Je suis le fruit de l'absence d'amour entre mon père et ce que j'appelle ma mère. Comme mon petit frère, elle fut soumise aux pulsions d'ivresse de mon père. Bien que ma mère tenta d'apporter de la tendresse à mon égard, elle me dédaignait au plus au moins. Les bonnes paroles de mon père m'avaient appris le peu d'intérêt que je devais avoir pour les femmes.  
 
J'avais enfin j'ai un frère, Eric, plus  jeune que moi. A ce jour, il doit avoir 25 ans. Il n'eut pas la même chance que moi, enfin tout dépend d'où on se positionne. L'Hébib, le chef religieux du culte de Crom, a ordonné sa présence au sein de ses disciples car il était mené à un grand avenir selon lui. Mon famille reste une fervente croyante de ce culte, bien qu'aujourd'hui j'en reste éloigné.  Alors Eric partit avec lui alors qu'il n'avait que cinq ans. Je ne l'ai jamais revu, je reçu quelques missives de sa part mais je n'ai jamais répondu. 

Mon enfance fut des plus simples, je devins l'écuyer d'un chevalier de renom, Kouron. Son fils Aaron est à présent le chef de guerre. En tout cas, son père m'apprit tout ce qu'un chevalier doit apprendre. Quelques années plus tard, Aaron, lorsqu'il fut en âge, me rejoignait dans les entrainements. Enfin bref, j'étais habile avec les armes et j'aimais les combats. Me mesurer face aux autres à toujours était plus fort que moi. Mon père m'apprenait l'art de la guerre et les tactiques nécessaires pour gagner face à ces sauvageonnes. Les années passaient et j'étais prêt à devenir chevalier, de par mon statut et par ma volonté d'être auprès du roi et de me battre pour sa cause. 

Lorsque votre frère prit le pouvoir, mon père revint presque dépité. Alors que ma mère lui servait son hydromel quotidienne, j'arrivais avec une épée et je lui lançais fièrement et sur un ton ... provocateur qu'il était temps pour lui de mourir. Je m'attendais à ce qu'il se laisse faire. Mais ce ne fut pas le cas. Ainsi, je pris les armes contre mon père. Sans aucun amour à son égard, je lui tranchai la tête et l'apportais au roi. Je passais les épreuves choisis par ce dernier et les réussissais sans trop de difficulté. Ainsi j'obtenais le rang de chevalier. J'ignorais toujours les lettres de mon frère et j'ignorais ma mère qui, je m'en doutais, était soulagée de la disparition de mon père. Il est vrai et je le confesse car aucun autre homme ne put toucher ma mère jusqu'à présent. Je crois que je devais la protéger inconsciemment. Il n'y a que moi qui peut la faire souffrir et qui est à même de dire si elle doit mourir ou non. Si je sors de cette cage et que j'apprends que l'on a touché à cette femme, je suis presque sûr que le coupable va finir enterré six pieds sous terre.
 
Comme certains autres chevalier, j'étais devenu un homme important au Castel Paliontis. Je n'avais pas de titre plus élevé que chevalier mais j'eue l'occasion de m'entretenir plusieurs fois avec votre frère. Menant des missions à bien pour notre cher roi, j'étais récompensé en femmes et esclaves qu'il avait sous la main. J'eue l'occasion, tardive de découvrir les joies du plaisir solitaire. Par plaisir solitaire, j'entend parlé de profiter des corps de ces esclaves. Il est vrai que j'ai terriblement apprécié les nuits passées avec votre sœur bâtarde, Alyna me semble-t-il, un plaisir pour les yeux et la bouche. Un goût de pêche... Ce que j'ai compris avec ces femmes, c'est qu'il faut leur montrer qu'à la différence des autres hommes, je peux me montrer doux et tendre et qu'elles ont un réel intérêt pour moi. J'aime la chair tendre et non durci par la peur. Montrer que je pouvais avoir de la compassion pour les femmes m'a permis d'avoir certaines informations pour accomplir mes missions. Elles sont faibles par leurs sentiments. Ahah, je m'égare quand je parle d'elles...
 
Cela m'amène à aujourd'hui. Je devais faire une mission pour le roi, éliminer un groupe de Mélianas en Tanaïs. La frontière fut passée sans aucun problème mais alors que je pensais tendre un piège à ces moins que rien, elles m'ont capturé et tué tous mes hommes. Voyant mon grade, elles m'ont ramené. Et je me retrouve ici, enfermé dans une cage qui empeste le rat crevé. Vous savez tout mon prince. Votre frère n'a pas cherché à me retrouver, ce qui montre le peu d'intérêt qu'il a pour les membres les plus importants de sa cours. Je vais certainement croupir ici, si ces femelles ne me tuent pas avant. J'ose à peine réfléchir à une porte de sortie. Ces sauvageonnes sont capables de tout... 

Et vous mon Prince, quelle est votre histoire?